Ce soir, un rencontre cruciale se profile entre Vladimir Poutine et Donald Trump, sans adultes dans la salle. La réunion débute à 21h30, heure de Madrid, avec une conversation privée, uniquement entourée d'interprètes. Cette intimité suscite des craintes en Europe, rappelant la rencontre de 2018 à Helsinki.
Lors de leur précédente rencontre, Trump avait pris le parti de Poutine face à ses propres agences de renseignements concernant l'ingérence russe. À l'époque, Trump était plus entouré par l'establishment républicain, mais aujourd'hui, en solo, il est vulnérable face à la personnalité de Poutine.
La fanfaronnade de Trump, typique d'un vendeur new-yorkais, s'efface devant un leader russe qui n'hésite pas à user de la force. La situation actuelle est d'autant plus délicate qu'elle pourrait alimenter le révisionnisme impérial de Poutine.
Trump, qui a récemment exprimé son mécontentement face aux attaques russes en Ukraine, semble maintenant prêt à des accords. Il pourrait proposer à Poutine un accès aux ressources naturelles de l'Alaska tout en levant certaines sanctions. Son équipe envisage des incentives économiques pour inciter Poutine à accepter un cessez-le-feu.
Cette démarche soulève des questions sur la sécurité européenne, car Trump a promis à Zelenski de ne pas aborder les territoires ukrainiens pour le moment. La pression sur Poutine pourrait le pousser à négocier, mais les concessions de la Russie restent incertaines.
Poutine fait face à une économie affaiblie, mais cela ne l'empêche pas de maintenir ses exigences territoriales. La logique de Poutine, qui justifie son comportement par une injustice systématique envers la Russie, pourrait le pousser à intensifier ses demandes, notamment sur la province de Donetsk.
Cette situation met Trump face à un dilemme : utiliser la force pour obtenir des gains pourrait sembler opportun, mais cela pourrait aussi renforcer les tensions. Poutine, quant à lui, ne semble pas pressé, car il pense à long terme.
L'Alaska, anciennement partie de l'Empire russe, revêt un symbolisme fort lors de cette rencontre. La vente à l'Amérique en 1867 rappelle que les territoires peuvent être échangés comme des marchandises. Aujourd'hui, les États-Unis semblent prêts à céder, mais pas sans conditions.
Cette réunion pourrait donc être un tournant, où les intérêts américains et russes s'entremêlent, avec Trump qualifiant la guerre de "horrible" tandis que Poutine la désigne comme une "opération militaire spéciale".
La rencontre entre Trump et Poutine en Alaska est un moment charnière qui pourrait redéfinir les relations internationales. Les enjeux sont élevés, tant pour la sécurité européenne que pour les ambitions personnelles des deux dirigeants. Le monde regarde avec attention, conscient que chaque décision prise ici pourrait avoir des répercussions durables.