Le mois dernier a été marqué par des températures exceptionnellement élevées, faisant de mai 2025 le deuxième mai le plus chaud jamais enregistré. Selon l'observatoire européen Copernicus, ce mois a affiché une température moyenne de 15,79 °C, juste derrière le record de mai 2024. Cette tendance témoigne de l'urgence climatique à laquelle nous faisons face.
Bien que mai 2025 ait connu une légère baisse par rapport au seuil de 1,5 °C de réchauffement, il reste préoccupant. Carlo Buontempo, directeur de Copernicus, souligne que 21 mois sur 22 avaient précédemment franchi ce seuil. Ce léger répit pourrait être temporaire, car le réchauffement climatique continue d'affecter notre planète.
Sur une période de douze mois, le réchauffement a atteint 1,57 °C par rapport à l'ère préindustrielle. Cela souligne la nécessité d'une action urgente pour limiter les impacts du changement climatique sur notre environnement.
Le printemps en Europe a été marqué par des contrastes extrêmes en matière de précipitations. Certaines régions ont connu des niveaux de pluie très bas, les plus faibles depuis 1979. Les experts notent que cette situation pourrait avoir des conséquences graves sur les rendements agricoles et les réserves en eau.
Au Royaume-Uni, plusieurs records climatiques ont été battus, tandis que le Danemark et les Pays-Bas subissent une sécheresse sans précédent. Ces conditions climatiques soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité alimentaire en Europe.
Les océans ont également enregistré des températures élevées, avec une moyenne de 20,79 °C en surface. Cette situation a des implications graves, notamment pour la biodiversité marine. Les épisodes de canicule marine peuvent provoquer des migrations d'espèces et dégrader les écosystèmes.
Les eaux plus chaudes augmentent également la fréquence et l'intensité des ouragans, entraînant des destructions et des inondations. Les océans, qui couvrent 70 % de notre planète, jouent un rôle crucial dans la régulation du climat terrestre.
Une étude récente a révélé que la glace du Groenland a fondu 17 fois plus vite que la moyenne, en raison d'une vague de chaleur record. Cette situation a également touché l'Islande, où les températures ont dépassé les 26 °C. Ces événements ont des conséquences directes sur l'élévation du niveau de la mer.
Friederike Otto, chercheuse en sciences du climat, souligne que cette fonte accélérée contribue significativement à l'élévation du niveau de la mer. L'Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste du monde, ce qui appelle à une vigilance accrue face aux changements climatiques.
Mai 2025 a été un mois révélateur des défis climatiques actuels. Les températures élevées, la sécheresse en Europe et la fonte des glaces au Groenland soulignent l'urgence d'agir face au changement climatique. Il est crucial de prendre des mesures pour protéger notre planète et garantir un avenir durable.