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Le maire libéral Dan remporte une course tendue contre le nationaliste pour la présidence roumaine

Publié le : 19 mai 2025

Le maire libéral de Bucarest, Nicusor Dan, a remporté la présidence après une bataille acharnée contre un nationaliste. Ce succès est survenu après des mois de turbulences politiques en Roumanie. Dan a obtenu 55 % des voix, malgré un fort soutien pour son adversaire, George Simion, qui avait dominé le premier tour.

Simion, leader du parti d'extrême droite AUR, avait suscité une vague de colère parmi les Roumains. Ce mécontentement était lié à l'annulation de la précédente élection présidentielle en raison de pressions russes. Cependant, Dan a su rassembler les voix nécessaires pour s'imposer lors du second tour.

Plus de 11,6 millions de Roumains ont voté lors du second tour. Dan a reçu le soutien de plus de six millions d'électeurs. Après une attente anxieuse, il a pu célébrer sa victoire avec ses partisans dans un parc de Bucarest. "Une communauté de Roumains désirant un changement profond a gagné," a-t-il déclaré.

La situation politique en Roumanie est tendue, avec une insatisfaction générale envers les partis traditionnels. Le gouvernement a récemment cédé face à la pression, intensifiant les tensions dans ce membre de l'Union européenne et de l'OTAN.

Malgré les sondages qui annonçaient sa victoire, Dan a dû faire face à la résistance de Simion, qui croyait encore pouvoir l'emporter. "Je suis le nouveau président de la Roumanie," a-t-il affirmé au début. Ce n'est que dans les premières heures de lundi qu'il a reconnu sa défaite sur les réseaux sociaux.

Les partisans de Dan ont célébré cette victoire, tandis que Simion planifiait des manifestations. Ce dernier avait été soutenu par des figures de l'extrême droite, ce qui avait exacerbé les tensions durant la campagne.

Simion a obtenu un soutien considérable parmi les électeurs de la diaspora, notamment en Europe occidentale. En Espagne, il a reçu 68,5 % des voix, et des résultats similaires en Italie et en Allemagne. Ces chiffres montrent l'importance du vote des expatriés dans le contexte électoral roumain.

Les électeurs, comme Catalina Grancea, ont exprimé leur soutien à Simion, mais la majorité des votants de Dan s'est également mobilisée, notamment en Moldavie, où 87 % des Roumains ont voté pour lui. Cette mobilisation a été cruciale pour sa victoire.

Les présidents de Moldavie et d'Ukraine ont félicité Dan, soulignant l'importance de la coopération régionale. "Moldova et Roumanie se tiennent ensemble," a déclaré Maia Sandu. De son côté, Volodymyr Zelensky a insisté sur la nécessité d'un partenariat fiable avec la Roumanie.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également salué le fort taux de participation. Les Roumains ont choisi un avenir ouvert et prospère au sein d'une Europe forte. La situation politique en Roumanie pourrait-elle marquer un tournant vers un changement dans le paysage européen ?

Nicusor Dan a su s'imposer face à un adversaire redoutable dans un climat politique tendu. Sa victoire représente un espoir de changement pour de nombreux Roumains. Alors que le pays se dirige vers un avenir incertain, les résultats des élections pourraient avoir des répercussions sur la politique européenne.

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