La maire de Jouy-en-Josas, Marie-Hélène Aubert, a annoncé sa démission, une décision douloureuse pour elle. Elle a été poussée à cette décision par des problèmes de santé et la violence persistante de son opposition. Elle a occupé ce poste depuis 2020 et a été impliquée dans la commune depuis 2001.
Marie-Hélène Aubert a révélé qu'elle avait souffert d'un burnout et que sa santé s'était détériorée. Après plusieurs semaines de souffrance, ses proches et son médecin l'ont incitée à démissionner. Elle a temporairement cédé son poste à son premier adjoint, Gilles Curti, en janvier dernier.
La démission de Marie-Hélène est également liée à ce qu'elle qualifie de harcèlement moral de la part de son opposition. Elle a mentionné recevoir des messages quotidiens et des attaques sur sa vie personnelle sur les réseaux sociaux. Ces pratiques l'ont profondément affectée, malgré son désir de rester forte.
Elle a même subi des actes de vandalisme, tels que les pneus de sa voiture lacérés. Ces événements ont contribué à son sentiment d'insécurité et à son besoin de se retirer de ses fonctions.
Marie-Hélène a décrit son mandat comme un challenge constant, marqué par des crises majeures comme le Covid, la guerre en Ukraine et la crise énergétique. Ces événements ont nécessité une adaptation permanente et ont mis à l'épreuve sa santé physique et morale.
Elle a toujours considéré son rôle comme un service à la communauté, cherchant à améliorer la vie des citoyens. Malgré les difficultés, elle a aimé chaque jour son engagement en tant que maire.
Les réactions sur les réseaux sociaux ont été rapides. De nombreux habitants ont exprimé leur remerciement pour son engagement. Certains ont salué sa décision comme un acte de courage, reconnaissant la violence à laquelle les maires font face.
Des élus locaux ont également exprimé leur soutien, soulignant la difficulté croissante des fonctions d'élu. Ils ont partagé leur émotion face à son message sincère et à son diagnostic de la situation actuelle des maires.
Marie-Hélène Aubert, bien qu'elle démissionne de son poste de maire, continuera à servir en tant que conseillère. Elle conserve également ses mandats au sein de l'agglomération Versailles Grand Parc et du musée de la toile de Jouy. Son départ soulève des questions sur la violence politique et le soutien nécessaire aux élus locaux.