
La Maison Blanche accuse le programme Operation Allies Welcome, mis en place sous l'administration Biden, d'avoir permis l'arrivée du suspect du tir qui a blessé deux membres de la Garde nationale à Washington, D.C. Ce fait soulève des questions sur les procédures de vérification de sécurité des réfugiés afghans.
Le suspect, Rahmanullah Lakanwal, un Afghan de 29 ans, est arrivé aux États-Unis le 8 septembre 2021 grâce au programme OAW. Selon le secrétaire du Département de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, Lakanwal avait collaboré avec le gouvernement américain, y compris la CIA.
Après l'attaque, des responsables de l'administration Trump ont critiqué le programme, affirmant qu'il n'offrait pas de vérification de sécurité adéquate. Ils ont également annoncé l'arrêt du traitement des demandes d'immigration en provenance d'Afghanistan.
L'Operation Allies Welcome a été lancée en août 2021 pour aider les Afghans qui avaient été des alliés des États-Unis pendant la guerre. Ce programme visait particulièrement les interprètes et les traducteurs exposés à des représailles de la part des Talibans.
Les Afghans arrivés dans le cadre de ce programme ont reçu un parole humanitaire de deux ans, leur permettant d'entrer temporairement aux États-Unis. Ils devaient postuler pour l'asile s'ils souhaitaient rester.
Le processus de vérification, selon le DHS, comprenait des évaluations biométriques et biographiques. Chaque Afghan a subi une vérification de ses empreintes digitales et de ses données avant d'être autorisé à voyager.
À leur arrivée, les Afghans ont également été soumis à une inspection primaire et, si nécessaire, à une inspection secondaire. Ces vérifications étaient menées par des professionnels de la sécurité de plusieurs agences américaines.
Des républicains ont exprimé des préoccupations concernant le processus de vérification, craignant que des individus posant un risque pour la sécurité n'entrent aux États-Unis. Une lettre signée par plusieurs sénateurs a souligné les lacunes dans les procédures de sécurité.
Des rapports gouvernementaux ont également indiqué que le DHS ne disposait pas toujours des données critiques nécessaires pour une vérification adéquate des évacués afghans. Cela a soulevé des inquiétudes quant à la sécurité nationale.
Le tir sur les membres de la Garde nationale à Washington a ravivé le débat sur le programme Operation Allies Welcome et ses procédures de vérification. Bien que certains défendent le programme, les critiques soulignent des failles qui pourraient avoir des conséquences sur la sécurité nationale.