Le projet de route A1 en Northumberland a laissé des familles dans une situation désastreuse. Après l'annulation du projet en octobre 2024, de nombreuses maisons, achetées pour faire place à cette route, sont désormais abandonnées. Les témoignages des familles touchées révèlent l'impact émotionnel et financier de cette situation.
En 2024, le gouvernement a décidé d'annuler le projet de largeur de l'A1, après avoir dépensé plus de 4 millions de livres pour l'achat de maisons et de terres. Les familles, dont certaines ont dû déménager à des kilomètres, décrivent leur expérience comme un véritable cauchemar. Martin Beal, par exemple, a perdu son foyer, resté vide depuis 2022.
Les familles comme celle de Melanie Wensby-Scott ont vécu des moments difficiles. En quittant leur maison, ils ont ressenti une profonde injustice. "C'était comme si nous étions évincés", a-t-elle déclaré. Les projets de vie qu'ils avaient construits se sont effondrés, laissant place à un sentiment de désespoir.
Les maisons achetées par National Highways sont désormais en dégradation. Leurs anciens propriétaires, comme Martin Beal, ressentent une douleur immense à voir leurs souvenirs se dégrader. "C'est très douloureux de perdre notre maison", a-t-il partagé. Les propriétés sont maintenant soumises à des coûts d'assurance et de taxes, augmentant les dépenses à près de 68 millions de livres au total.
De plus, la situation est qualifiée de "désastreuse" par des experts. Louis Fell, représentant des familles touchées, a suggéré que ces maisons pourraient être réhabilitées et louées à de jeunes familles. "Les laisser pourrir est une perte d'argent", a-t-il ajouté.
Les familles comme les Hester ont également dû faire face à des défis émotionnels. Felicity Hester a évoqué des années de stress pour trouver un nouveau logement. "C'était un véritable cauchemar", a-t-elle déclaré. Leur déménagement à des heures de leurs amis a ajouté à leur sentiment d'isolement.
Leur ancienne maison, East Cottage, était parfaite pour eux. Cependant, avec l'annonce du projet, ils ont dû abandonner leurs rêves. "Nous avons dû quitter un endroit que nous aimions", a-t-elle exprimé avec tristesse.
Selon les règles de Crichel Down, les propriétés devraient être proposées à leurs anciens propriétaires. Cependant, les familles ne souhaitent pas retourner dans des maisons laissées vides pendant des années. Martin Beal a souligné que sa maison était désormais en ruine et pleine d'humidité.
Il a obtenu l'autorisation de construire une nouvelle maison, mais cela entraînera la démolition de l'ancienne, coûtant environ 100 000 livres au contribuable. "C'est ridicule qu'une maison de 200 ans doive être détruite pour rien", a-t-il déploré.
La situation des familles touchées par l'annulation du projet de l'A1 est profondément troublante. Les maisons, autrefois pleines de vie, sont maintenant abandonnées et en déclin. Les millions dépensés pour ce projet soulèvent des questions sur la gestion des ressources publiques. Les histoires de ces familles mettent en lumière les conséquences humaines de telles décisions politiques.