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Révolte à Jucil : La Majorité de la Guardia Civil S'oppose à la Direction en Dénonçant une "Mala Praxis"

Publié le : 3 février 2025

Conflit au sein de Jucil

L'association professionnelle Justicia para la Guardia Civil (Jucil) traverse une période de tension. Une vingtaine de dirigeants provinciaux ont adressé une "lettre ouverte" à leurs membres, critiquant la nouvelle direction et évoquant des irrégularités dans la gestion.

Accusations de mauvaise gestion

La plateforme Regeneremos Jucil dénonce des "irrégularités et mauvaise praxis" ainsi qu'une gestion qualifiée d'opac par le Comité Exécutif National actuel. Ils réclament une "profonde régénération" de l'association.

De plus, ils annoncent qu'une demande sera déposée dans les jours à venir pour que la justice examine les possibles responsabilités liées à l'administration irrégulière des fonds de l'association, se déclarant en "rébellion".

Infiltration et changements au sein de l'association

Les membres de la plateforme affirment que la direction actuelle a "fait fi" de leurs demandes, jugeant "disproportionnée" la documentation requise. Ils mettent également en garde contre l'infiltration de membres de Ciudadanos dans l'association.

Ils évoquent spécifiquement l'ex-député Miguel Ángel Gutiérrez, qui aurait assisté à deux réunions avec le secrétaire général de Jucil, Ernesto Vilariño, et l'ancien directeur général de la Guardia Civil, Leonardo Marcos.

Réponses de la direction de Jucil

La direction de Jucil a répondu à ces critiques en affirmant qu'elles proviennent d'une "supposée plateforme" dont l'existence n'est pas confirmée. Ils soutiennent que ces accusations ont déjà été débatues lors d'une réunion le 23 décembre.

Ils concluent en affirmant que cette plateforme "ne représente aucun collectif" et que leurs préoccupations ont été traitées de manière appropriée.

Contrat controversé avec un cabinet d'avocats

Enfin, le secteur critique de Jucil met en lumière la contratation d'un cabinet d'avocats lié au PSOE. Selon eux, cela "viole le code éthique" de l'association, remettant en question son caractère apolitique.

Ils pointent du doigt Diego Sarabia, ancien conseiller du Groupe Socialiste à Santander, qui dirige le cabinet Sarabia associés, comme un exemple de cette situation.

Conclusion

La situation au sein de Jucil reste tendue, avec des accusations de mauvaise gestion et d'infiltration politique. Les membres de l'association attendent des réponses claires et une régénération de la direction pour restaurer la confiance et l'intégrité de l'organisation.

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