Depuis deux ans, Betty Gonzales, mère de trois enfants à Millau, partage son expérience avec son fils Noam, âgé de 11 ans et autiste. Elle raconte les difficultés, mais aussi les joies et les progrès de leur quotidien. Ce partage lui permet de se sentir moins seule et de sensibiliser à la réalité de l’autisme.
Betty Gonzales a créé le compte « Le monde bleu de Betty et Noam » sur TikTok et Instagram, où près de 258 000 personnes la suivent. Elle partage les défis que représente l'autisme non verbal de son fils, qui a du mal à s'intégrer dans un monde qui lui semble inadapté.
Les mamans qui suivent son compte échangent des astuces et des solutions pour améliorer leur quotidien. Betty souligne des victoires comme le fait que Noam boive de l'eau après quatre ans sans en vouloir. Ce soutien mutuel aide à sensibiliser les autres parents à leur réalité.
À Millau, l'entourage de Betty et Noam s'adapte à leurs besoins. Par exemple, les commerçants baissent la musique lorsqu'ils passent, car cela peut être un facteur de stress pour Noam. Betty souhaite mettre en avant le travail des aidants, souvent isolés à cause du handicap de leur proche.
Elle décrit la charge mentale que cela représente, affirmant qu'il est parfois difficile de garder espoir. Les réseaux sociaux lui apportent du réconfort et lui permettent de rester en contact avec d'autres parents dans des situations similaires.
Betty Gonzales alerte également sur le manque de structures adaptées pour les enfants autistes. Elle souligne que beaucoup d'entre eux ne reçoivent pas la prise en charge nécessaire. Cette situation nécessite une prise de conscience et un engagement accru de la société.
Elle espère que son témoignage contribuera à faire évoluer les mentalités et à améliorer les conditions de vie des familles touchées par l'autisme.
Le parcours de Betty Gonzales et de son fils Noam illustre les défis que rencontrent de nombreuses familles avec un enfant autiste. Grâce à son engagement sur les réseaux sociaux, elle sensibilise le public et soutient d'autres parents. L'espoir d'une meilleure prise en charge et d'une acceptation sociale est essentiel pour améliorer le quotidien de ces familles.