Manchester City se dit choqué après avoir appris que l'attaquante Khadija 'Bunny' Shaw a été victime d'abus racistes et misogynes après la défaite de dimanche en Women's Super League contre Arsenal.
Le club a confirmé que le contenu a été partagé avec les autorités compétentes et qu'une enquête sera menée. Shaw, internationale jamaïcaine de 28 ans, a choisi de ne pas divulguer les messages pour éviter de donner de la publicité aux responsables.
Dans un communiqué, Manchester City a déclaré : "La discrimination de toute nature, que ce soit dans les stades ou en ligne, ne sera pas tolérée et n'a absolument pas sa place dans ou hors du jeu." Cette déclaration souligne l'engagement du club à lutter contre de telles violences.
Le club a également ajouté : "Bunny a décidé de ne pas partager les messages publiquement afin de ne pas donner d'oxygène à ces individus infâmes." Cela montre le soutien fort que le club offre à Shaw face à ce traitement dégoûtant.
Khadija Shaw a récemment réalisé sa 100e apparition pour Manchester City en tant que remplaçante lors de la défaite à domicile 4-3 contre Arsenal. Elle a marqué un total de 86 buts pour le club, ce qui témoigne de son talent et de son impact sur le terrain.
De plus, Shaw a été élue Joueuse de l'année du club lors des deux dernières saisons, ce qui souligne son importance et sa contribution au succès de l'équipe.
Les abus dont Shaw a été victime soulignent un problème plus vaste dans le football féminin. La nécessité de protéger les joueuses contre de telles attaques est devenue un sujet de préoccupation majeur.
Les clubs et les fédérations doivent travailler ensemble pour créer un environnement sûr et respectueux, tant sur le terrain qu'en dehors. L'incident met en lumière l'importance de la sensibilisation et de l'éducation sur ces questions.
En conclusion, les événements récents autour de Khadija Shaw révèlent un besoin urgent de changement dans le football et au-delà. Les clubs doivent prendre des mesures fermes pour combattre la discrimination et soutenir leurs joueuses. La voix de Shaw, et celle de toutes les victimes, doit être entendue et respectée.