Le Premier ministre déclare qu'il n'aurait jamais nommé Mandelson s'il avait connu les liens complets avec Epstein.

Introduction

Sir Keir Starmer a récemment exprimé des regrets concernant l'nomination de Peter Mandelson en tant qu'ambassadeur aux États-Unis. Il a affirmé qu'il n'aurait jamais pris cette décision s'il avait connu les détails de la relation de Mandelson avec Jeffrey Epstein, un délinquant sexuel condamné. Cette déclaration a suscité des interrogations sur le jugement du Premier ministre.

Contexte de la nomination

Avant la nomination de Lord Mandelson, un processus de diligence raisonnable a été effectué. Cependant, Sir Keir a reconnu qu'il aurait agi différemment s'il avait été conscient de l'ampleur de la relation entre Mandelson et Epstein. Il a précisé : "Si j'avais su ce que je sais maintenant, je ne l'aurais jamais nommé."

Cette situation a pris de l'ampleur lorsque des emails révélés par Bloomberg ont montré des messages de soutien que Mandelson avait envoyés à Epstein en 2008, après que ce dernier ait plaidé coupable. Ces échanges ont soulevé des questions sur la nature de leur relation.

Réactions et conséquences

Après avoir soutenu Mandelson lors des questions au Premier ministre, Sir Keir a pris la décision de le licencier le lendemain. Cela a conduit à des interrogations sur le leadership de Starmer au sein du Parti travailliste, surtout après la démission d'Angela Rayner en tant que vice-première ministre.

Les emails ont révélé que Mandelson avait encouragé Epstein à "lutter pour une libération anticipée" avant sa condamnation. Sir Keir a déclaré que ces messages contredisaient sa position sur la violence faite aux femmes et aux filles, soulignant une incohérence dans les valeurs du gouvernement.

Questions de leadership

Le Premier ministre fait face à des critiques concernant son jugement dans le choix de Mandelson, dont l'amitié avec Epstein était connue. Cette controverse a incité certains députés travaillistes à exprimer plus ouvertement leurs frustrations envers la direction de Starmer et le fonctionnement de Downing Street.

Sir Keir a insisté sur le fait qu'il n'avait pas connaissance du contenu des emails lorsqu'il a défendu Mandelson, mais il savait que des fonctionnaires du Foreign Office avaient posé des questions à Mandelson à ce sujet. Cela a soulevé des préoccupations sur la transparence et la responsabilité au sein du gouvernement.

Conclusion

La situation entourant Peter Mandelson et Jeffrey Epstein met en lumière des enjeux critiques concernant la transparence et le jugement au sein du gouvernement britannique. Les déclarations de Sir Keir Starmer montrent une volonté de corriger les erreurs passées, mais soulèvent également des questions sur la direction future du Parti travailliste. Ce scandale pourrait avoir des répercussions durables sur la politique britannique.