Le 9 août 2025, la police londonienne a intensifié la répression contre Palestine Action. Un total de 200 partisans de cette organisation ont été arrêtés lors d'une manifestation de soutien. Cette organisation, classée comme « organisation terroriste », a été interdite depuis début juillet. L'ONU a jugé cette interdiction « disproportionnée ».
Les arrestations ont eu lieu sur Parliament Square, devant le Parlement britannique. La police a déclaré avoir arrêté toutes les personnes affichant des pancartes comme « Je m’oppose au génocide, je soutiens Palestine Action ». Les manifestants ont exprimé leur indignation face à ces actions.
Des slogans tels que « Agir contre le génocide n’est pas un crime » ont résonné dans la foule. Mathilda, une manifestante, a déclaré que c'était un impératif moral d'être présente. Les arrestations ont suscité des réactions vives, notamment celle de John McDonnell, qui a dénoncé ces actions.
Le conflit dans la bande de Gaza a été exacerbé par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Cette attaque a causé la mort de 1 219 personnes, principalement des civils. Les représailles israéliennes ont entraîné au moins 61 330 morts à Gaza, selon des sources officielles.
Cette situation a conduit à une escalade des tensions. Les manifestants affirment que leur droit à la liberté d'expression est en jeu. De nombreux participants ont exprimé leur soutien à Palestine Action, malgré les avertissements de la police.
Les personnes arrêtées n'ont pas opposé de résistance. Beaucoup ont formé un « V » de la victoire avec leurs doigts, sous les applaudissements des autres manifestants. Richard Bull, un Londonien de 42 ans, a déclaré : « Je n’ai rien à me reprocher », exprimant ainsi son soutien à la cause.
Les manifestants ont également brandi des drapeaux palestiniens, soulignant leur engagement. La police a mis en garde contre les conséquences pénales de leurs actes, mais cela n'a pas dissuadé les participants.
Le groupe Defend Our Juries a organisé des manifestations pour protester contre l'interdiction de Palestine Action. Ils ont annoncé qu'ils continueraient tant que le gouvernement tentera de faire taire les voix critiques. Ils se préparent pour une prochaine vague d’actions en septembre.
La ministre de l'Intérieur, Yvette Cooper, a affirmé que les sympathisants ne comprenaient pas la vraie nature de Palestine Action. Elle a mentionné des informations inquiétantes concernant les projets de l'organisation, renforçant ainsi la tension autour de cette situation.
La situation à Londres illustre les tensions croissantes autour de Palestine Action. Les arrestations massives et les réactions des manifestants soulignent un conflit complexe entre liberté d'expression et législation antiterroriste. Ce débat continuera d'évoluer, avec des implications significatives pour les droits civiques au Royaume-Uni.