Des centaines de personnes se sont rassemblées devant la Mairie de Nuneaton samedi dernier. Cette manifestation anti-immigration a attiré une foule importante, marquée par un défilé dans le centre-ville. Les participants brandissaient des drapeaux tout en scandant des slogans.
Cette action a été déclenchée suite aux déclarations de George Finch, le leader du conseil du Warwickshire. Il a affirmé que deux hommes, accusés d'avoir violé une fille de 12 ans, étaient des demandeurs d'asile. La BBC n'a pas pu vérifier cette information de manière indépendante.
La majorité des manifestants ont quitté les lieux peu après 15h00 BST, alors que l'événement semblait se terminer pacifiquement. Le rassemblement avait débuté à 13h00 BST, où les participants ont exprimé leur mécontentement envers le gouvernement.
La police du Warwickshire était présente lors de la manifestation, interagissant avec un petit nombre de protestataires. Un groupe de contre-manifestants a également été observé, mais a été déplacé lorsqu'il a semblé encerclé par le groupe plus important.
M. Finch a accusé la police et le Home Office de dissimuler le statut d'immigration des deux hommes inculpés. Par la suite, Nigel Farage, leader de Reform UK, a appelé les forces de police à partager le statut des suspects inculpés.
Les deux hommes, Ahmad Mulakhil et Mohammad Kabir, font face à des accusations graves. Mulakhil est accusé de deux viols, tandis que Kabir est accusé d'enlèvement, de strangulation et d'avoir aidé au viol d'une fille de moins de 13 ans.
Ces événements s'inscrivent dans une série de manifestations organisées à travers plusieurs villes, dont Bristol, Bournemouth, Liverpool et Birmingham, selon le groupe Stand Up To Racism.
La police métropolitaine a également procédé à au moins 200 arrestations lors d'une manifestation à Londres en soutien au groupe interdit Palestine Action. Les tensions sont palpables, et la situation continue d'évoluer.
La manifestation à Nuneaton illustre les tensions actuelles autour de l'immigration au Royaume-Uni. Les accusations graves et les réponses des autorités alimentent le débat public. Les événements récents montrent un climat de mobilisation et de contestation qui pourrait perdurer.