Le cortège a démarré de la Place d'Italie pour se diriger vers la place de la Nation. L'atmosphère était tendue lors de cette manifestation. Avant 15 heures, des incidents ont éclaté boulevard de l’hôpital, impliquant des élus et des membres du Parti socialiste.
Suite à des tensions, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour rétablir le calme. Selon une source policière, les élus ont été insultés et attaqués. Les agresseurs, identifiés comme des black blocs, ont arraché des drapeaux et ont blessé des membres du parti.
Chloé Ridel, porte-parole du Parti socialiste, a décrit la situation : « Nous avons été insultés puis attaqués. Un camarade a été lynché au sol, un autre élu a été blessé. » Son témoignage souligne la violence des incidents.
Parmi les élus présents, le député PS Jérôme Guedj a été particulièrement visé. Face aux cris d’« assassin », il a choisi de ne pas quitter le cortège. « On ne quitte jamais la manif du 1er mai », a-t-il affirmé avec détermination.
Cette déclaration montre son engagement envers les travailleurs. Guedj a déjà été pris à partie lors d'une manifestation précédente, ce qui souligne les tensions croissantes lors de ces événements.
Le cortège a quitté la place d'Italie vers 14h30. À 15h30, la police a procédé à 13 interpellations pour des actes de violence ou de dégradations. Cela reflète la tension persistante au sein de la manifestation.
Les participants ont continué leur marche malgré les incidents. L’ambiance était marquée par un mélange de fermeté et de détermination, illustrant les enjeux politiques du moment.
La manifestation du 1er mai 2025 à Paris a été marquée par des tensions notables. Les incidents impliquant des élus et les interventions policières montrent la complexité de ces événements. Les participants, malgré les difficultés, ont affirmé leur présence et leur engagement envers leurs valeurs.