Samedi après-midi, un incident s'est produit lors d'une manifestation contre le racisme et l'extrême droite à Paris. Le journaliste indépendant Clément Lanot a été frappé à la tête par un policier, comme le montre une vidéo diffusée par Brut. Dans son message sur X, il décrit les événements de manière détaillée.
Clément Lanot raconte qu'un policier de la 12CI lui a fait un croche-pied, le faisant tomber au sol. Il précise qu'il était clairement identifiable comme journaliste et qu'il s'était mis sur le côté pour ne pas gêner. Il explique : « J’étais clairement identifiable comme journaliste et sur le côté pour ne pas gêner ».
Alors que les tensions montaient, il s'est placé devant une vitrine pour laisser les policiers reculer. C'est à ce moment qu'un policier l'a agrippé et lui a fait une balayette, selon son témoignage. Cet incident a eu lieu près de la place de la Nation.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a commenté l'incident sur BFMTV. Il a déclaré qu'il était « toujours très facile à chaud de commenter des images sorties de leur contexte ». Nuñez a également affirmé qu'il était « impossible » pour les forces de l'ordre d'identifier Clément Lanot comme journaliste.
Concernant le coup de matraque, il a précisé qu'il « n’a pas été donné avec une grande vigueur ». Cependant, Clément Lanot conteste cette version, affirmant que les policiers le connaissent bien, car il couvre des manifestations depuis plusieurs années.
Ce samedi, plus d'une centaine de manifestations contre le racisme ont eu lieu à travers la France. À Paris, des milliers de manifestants ont commencé leur marche à partir de la place de la République pour rejoindre la place de la Nation.
Les cortèges se sont également élancés dans d'autres villes comme Rennes, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Lyon, Nantes et Montpellier. Les manifestations ont été marquées par des tensions entre les forces de l'ordre et certains groupes de manifestants.
Les événements de ce samedi à Paris illustrent les tensions persistantes autour des manifestations contre le racisme. Le témoignage de Clément Lanot soulève des questions sur l'identification des journalistes lors de tels événements. Alors que la police promet des suites, la situation reste sous haute surveillance.