
Des manifestations nationales intitulées "No Kings" se déroulent actuellement aux États-Unis, en réponse à la direction prise par le pays sous le président Donald Trump. Ces rassemblements, qui se tiennent dans la capitale et dans diverses communautés, sont qualifiés par le Parti républicain de "rassemblements anti-Amérique".
Ce samedi, les manifestants se sont rassemblés pour exprimer leur mécontentement. Les rassemblements sont organisés par des centaines de partenaires de coalition, avec plus de 2 600 événements prévus à travers le pays. Cette mobilisation intervient alors que le gouvernement est en shutdown, testant l'équilibre des pouvoirs entre l'exécutif et le Congrès.
Trump, actuellement à Mar-a-Lago, a commenté les manifestations en disant : "Ils disent que je suis un roi. Je ne suis pas un roi." Ces mots illustrent son mépris pour les critiques qu'il reçoit, alors que les manifestations se poursuivent à proximité de son événement de collecte de fonds.
Les manifestations précédentes ont attiré l'attention, mais celle-ci semble rassembler un mouvement d'opposition plus unifié. Des figures politiques comme Chuck Schumer et Bernie Sanders participent, voyant cela comme une réponse aux actions de Trump, notamment sur la liberté d'expression et les raids d'immigration.
Ezra Levin, co-fondateur d'Indivisible, a déclaré : "Il n'y a pas de plus grande menace pour un régime autoritaire que le pouvoir populaire patriote." Malgré les tentatives des républicains de discréditer ces manifestations, le nombre de participants continue d'augmenter.
Les républicains tentent de présenter les participants comme étant en dehors du courant principal de la politique américaine. Ils les accusent d'être à l'origine du shutdown actuel, qui dure depuis 18 jours. Des leaders du parti ont qualifié les manifestants de "communistes" et de "marxistes".
Mike Johnson, président de la Chambre, a déclaré : "Regardez ce que nous appelons le rassemblement anti-Amérique." Il a mentionné des groupes tels qu'Antifa, soulignant leur opposition à la politique capitaliste.
Terence McCormally, un médecin à la retraite, se dirigeait vers le cimetière national d'Arlington pour participer aux manifestations. Bien qu'il espère que les rassemblements resteront pacifiques, il exprime des craintes concernant le déploiement de la Garde nationale, qui le rend plus prudent vis-à-vis de la réponse policière.
Les républicains continuent de dénoncer ces manifestations, les qualifiant de radicales. Cependant, pour de nombreux manifestants, ces rassemblements représentent une lutte pour défendre la démocratie et la Constitution.
Les manifestations "No Kings" montrent une mobilisation croissante contre la présidence de Trump. Les participants espèrent que leur voix sera entendue et que cela contribuera à un changement positif. Alors que les tensions politiques continuent de monter, ces événements soulignent l'importance de la participation citoyenne dans la démocratie américaine.