Une manifestation planifiée contre le président Donald Trump a commencé à New York, marquant le début de plus de 2 500 rassemblements organisés à travers les États-Unis. Les milliers de personnes déjà présentes à Times Square témoignent de l'ampleur de cet événement, orchestré par le collectif No Kings.
Les démonstrations sous la bannière de No Kings ont déjà attiré plus de cinq millions de personnes lors des événements précédents. Ces manifestations, qui se sont majoritairement déroulées dans le calme, visent à dénoncer ce qu'ils considèrent comme l'autoritarisme de Trump.
Les alliés de Trump ont accusé les manifestants d'être liés au mouvement Antifa, qualifiant l'événement de "rassemblement de haine contre l'Amérique". En réponse, plusieurs gouverneurs républicains ont mis les troupes de la Garde nationale en état d'alerte, bien que la visibilité de cette présence militaire reste incertaine.
Les protestations devraient se poursuivre à travers le pays tout au long de la journée. À Washington DC, le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, est attendu comme orateur principal, avec des événements débutant vers midi, heure locale. Les organisateurs affirment que ce rassemblement remettra en question le régime de Trump.
Ils déclarent sur leur site : "Le président pense que son règne est absolu. Mais en Amérique, nous n'avons pas de rois et nous ne reculerons pas face au chaos, à la corruption et à la cruauté."
Dans une interview à Fox News, Donald Trump a semblé faire référence aux manifestations à venir. Il a déclaré : "Un roi ! Ce n'est pas un acte. On me désigne comme un roi. Je ne suis pas un roi." Cette déclaration a suscité des réactions variées parmi les politiciens.
Le sénateur du Kansas, Roger Marshall, a exprimé des doutes sur la paix des manifestations, tandis que le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a activé la Garde nationale en prévision d'une manifestation à Austin, la capitale de l'État, en raison d'une démonstration liée à Antifa.
À travers l'Europe, des manifestants se sont également mobilisés dans des villes comme Berlin, Madrid et Rome pour montrer leur solidarité avec les Américains. Ces rassemblements témoignent d'un élan commun contre l'autoritarisme.
Des personnalités, telles que Robert De Niro, ont encouragé une participation non-violente, soulignant l'importance de la démocratie. "Nous avons un roi potentiel qui veut l'enlever : le roi Donald le Premier", a-t-il déclaré.
Les manifestations No Kings représentent un moment crucial dans le paysage politique américain. Avec l'engagement de célébrités et le soutien populaire, ces rassemblements visent à défendre les valeurs démocratiques face à ce qu'ils perçoivent comme une menace. Leurs voix résonnent dans tout le pays, affirmant que la démocratie ne doit pas être compromise.