Une marche rapide quelques fois par semaine pourrait aider à prévenir le cancer du côlon, selon une étude.

Introduction

Une étude récente suggère qu'une marche rapide quelques fois par semaine pourrait aider à prévenir le cancer du côlon. Cette recherche, impliquant près de 900 personnes au Canada, en Australie et au Royaume-Uni, a révélé que l'exercice structuré améliore la survie des patients atteints de cancer du côlon.

Le parcours de James Smith

James Smith, un patient d'Edmonton, a reçu un diagnostic de cancer du côlon à l'âge de 59 ans. Après une chirurgie et quatre cycles de chimiothérapie, il a décidé de participer à une étude sur l'impact de l'exercice sur la récidive du cancer. Bien qu'il ait perdu environ 26 kilogrammes, il a trouvé dans ce programme un moyen de reprendre le contrôle sur sa santé.

Smith a déclaré que le début du programme était difficile, mais il a rapidement ressenti les bénéfices. Aujourd'hui, il est cancer-free et attribue une partie de sa guérison à l'exercice régulier qu'il a intégré dans sa routine.

Les résultats de l'étude

Publiée dans le New England Journal of Medicine, l'étude a révélé que 90 % des patients ayant suivi un programme d'exercice structuré pendant trois ans étaient toujours en vie sept ans après leur diagnostic. En revanche, seulement 83 % des patients ayant reçu un simple livret d'informations ont survécu.

Les chercheurs ne savent pas exactement pourquoi ce programme a eu un tel impact, mais ces résultats pourraient influencer la façon dont les patients atteints de cancer du côlon reçoivent leur traitement à l'avenir.

Une aide aux traitements traditionnels

Cette étude a impliqué 889 patients de 55 hôpitaux et a porté sur des patients à risque élevé. La moitié des participants a reçu un livret d'informations sur l'alimentation et l'exercice, tandis que l'autre moitié a suivi un programme d'exercice structuré. Les patients de ce dernier groupe avaient un physiothérapeute ou un entraîneur personnel pour les accompagner.

Les exercices devaient être effectués trois fois par semaine, avec un rythme cardiaque soutenu. Kerry Courneya, professeur de kinésiologie, a souligné que l'exercice ne doit pas remplacer les traitements traditionnels, mais les compléter.

Comparaison avec la chimiothérapie

Le Dr Chris Booth, oncologue et auteur principal de l'étude, a affirmé que les bénéfices du programme d'exercice sont comparables à ceux de certains médicaments de chimiothérapie. Cela soulève des questions sur l'intégration de l'exercice dans les traitements standards pour le cancer.

Le Dr Sami Chadi, chirurgien colorectal, encourage également ses patients à adopter un programme d'exercice structuré, soulignant son importance après une chirurgie et un traitement.

Conclusion

Les résultats de cette étude offrent des perspectives encourageantes pour les patients atteints de cancer du côlon. Bien que les mécanismes derrière ces bénéfices restent mystérieux, il est clair que l'exercice structuré pourrait jouer un rôle crucial dans la prévention des récidives. Pour James Smith, continuer à faire de l'exercice est devenu une partie essentielle de sa vie, lui apportant un sentiment de contrôle sur sa santé.