Selon Marine Le Pen, « Emmanuel Macron abîme l’image de la France et discrédite son engagement, notamment auprès de ses alliés, dans la lutte contre l’islamisme ». Cette déclaration a été faite sur X, où elle exprime sa stupeur et consternation face à la visite imminente d'Ahmad al-Chareh, le président syrien.
Elle critique la décision de Macron d'accueillir un homme qu'elle qualifie de « djihadiste passé par Daech et Al-Qaïda ». Pour elle, cela constitue une provocation inacceptable, surtout dans le contexte des violences commises par les milices islamistes en Syrie.
Cette visite marquera la première venue du président syrien en Europe. Selon l’Élysée, Macron réaffirmera le soutien de la France à la construction d’une nouvelle Syrie, libre et respectueuse de toutes ses composantes. Cependant, les récentes violences en Syrie soulèvent des questions sur la stabilité du régime actuel.
Les massacres ayant causé la mort de 1 700 personnes, principalement des Alaouites, ainsi que les combats récents avec les Druzes, jettent un doute sur la capacité de la coalition islamiste à contrôler les extrémistes affiliés.
Éric Ciotti, président des députés UDR, a également critiqué cette réception, la qualifiant de faute grave. Il considère que cela participe à la reconnaissance d'un régime qu'il qualifie d'« abominable ». Cette position est partagée par d'autres figures politiques qui dénoncent les conséquences de cette visite.
Les opposants soulignent que cette démarche pourrait affaiblir la position de la France dans la lutte contre l’islamisme. Ils craignent que cela n’envoie un message contradictoire à la communauté internationale.
La rencontre entre Macron et al-Chareh pourrait avoir des implications majeures. La levée des sanctions contre le régime de Bachar al-Assad est un enjeu central. Les autorités syriennes tentent de se présenter sous un jour positif pour gagner la confiance internationale.
Cependant, les rapports d'ONG sur les violations des droits humains et les violences persistantes soulèvent des doutes sur la sincérité de cette démarche. La communauté internationale reste vigilante face à ces évolutions.
En résumé, la visite d'Ahmad al-Chareh à Paris suscite des réactions vives et des critiques. La position de Marine Le Pen et d'autres politiciens souligne les tensions autour de cette décision. Les enjeux liés à la Syrie et à la lutte contre l’islamisme demeurent au cœur des débats politiques en France.