Marion Maréchal, députée européenne d’extrême droite, n'exclut pas sa candidature pour la mairie de Paris en 2026. Lors d'une interview sur RTL, elle a affirmé qu'elle regarde avec attention cette élection. Elle a souligné que la capitale a beaucoup souffert sous la direction d'Anne Hidalgo. Cependant, elle reste prudente quant à son rôle potentiel.
« C’est une élection que je regarde évidemment de près », a déclaré Maréchal. Elle a ajouté qu'il est encore trop tôt pour déterminer son implication personnelle dans cette course. Sa position laisse donc la porte ouverte à une éventuelle candidature.
Fin janvier, Maréchal avait déjà évoqué la possibilité de mener une coalition élargie pour la mairie de Paris. Elle a réitéré cette idée récemment, affirmant qu'une liste commune est essentielle pour espérer un impact significatif. Cela implique une alliance avec le Rassemblement National (RN) et ses partenaires de l’Union des Droites (UDR).
Elle a précisé que, quelle que soit la configuration, il est crucial d'unir les forces pour maximiser les chances de succès. Cette stratégie pourrait transformer la dynamique politique à Paris.
Maréchal souhaite capitaliser sur les résultats prometteurs des dernières élections législatives. Elle a mentionné que des percées significatives ont été observées, notamment dans les arrondissements de l'ouest parisien. Les candidats investis par l'alliance RN/Ciotti ont obtenu des scores encourageants.
Par exemple, dans la 4e circonscription, Arnaud Dassier a reçu 15 % des voix, tandis que David Attia en a obtenu 14,5 % dans la 12e. Louis Piquet, représentant de l’UDR, a même atteint 17,5 % au second tour. Ces résultats renforcent la position de Maréchal dans la course.
Le conseiller de Paris Ian Brossat a exprimé ses préoccupations concernant la montée de l’extrême droite à Paris. Il a averti que cette tendance pourrait mener la capitale vers un « camp de la régression ». Brossat a souligné que cette évolution ne doit pas être sous-estimée.
De son côté, Emmanuel Grégoire, ancien bras droit d’Anne Hidalgo, a également alerté sur cette situation. Il a déclaré que plus de 15 % des Parisiens pourraient être prêts à voter pour l’extrême droite, ce qui représente une menace directe pour la ville.
Marion Maréchal demeure une figure centrale dans le débat autour des élections municipales de Paris. Son intérêt pour une candidature et la formation d'une coalition élargie soulèvent des enjeux importants pour l'avenir politique de la capitale. Face à la montée de l'extrême droite, les réactions des autres partis sont essentielles pour contrer cette dynamique. L'élection de 2026 s'annonce comme un véritable combat politique.