Le Gouvernement Central et celui des Canaries doivent informer toutes les deux semaines le Tribunal Suprême sur la situation des mineurs immigrés non accompagnés demandant protection. Cette décision a été prise par la Salle de Contentieux Administratif du Tribunal Suprême après avoir reçu des informations des exécutifs concernant les mesures prises pour près d'un millier de mineurs dans cette situation.
Suite à une demande de mesure conservatoire du gouvernement canarien, le Tribunal Suprême a ordonné à l'Administration Centrale de garantir cette protection. La première réponse du gouvernement indiquait que le ministère de l'Intérieur n'avait pas agi concernant aucun des mineurs, entraînant un avertissement sévère du Tribunal Suprême.
Ce dernier a exigé une action immédiate sous peine d'agir contre les responsables, notamment les ministres concernés, Fernando Grande-Marlaska et Elma Saiz. Les magistrats ont précisé qu'ils prendraient des mesures coercitives si le "claire manquement" à leurs obligations envers les mineurs des Canaries se poursuivait.
Après l'avertissement de la Salle présidée par Carlos Lesmes, les deux exécutifs ont modifié leur attitude. Récemment, ils ont signé un accord en conformité avec les ordres du Tribunal Suprême, qui a été transmis au tribunal. Cet accord stipule que le ministère des migrations intégrera "de manière imminente" 827 mineurs migrants dans le Système d'Attention Humanitaire et de Protection Internationale.
Ces mineurs ont été identifiés par les Canaries comme des demandeurs de protection internationale. Le Tribunal Suprême a examiné cet accord et d'autres mesures proposées par les deux gouvernements, considérant qu'elles respectent enfin les dispositions de la mesure conservatoire établie en mars dernier.
Le Tribunal Suprême a maintenant ordonné aux parties de continuer à collaborer. Il stipule que "toutes les deux semaines, les parties doivent soumettre à la Salle un rapport conjoint sur les progrès réalisés dans l'exécution de ce qui a été convenu". Cette résolution a été dictée ce mercredi, soulignant l'importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des cas des mineurs.
La situation des mineurs immigrés non accompagnés aux Canaries nécessite une attention constante. Les gouvernements doivent respecter leurs engagements pour garantir la protection de ces jeunes vulnérables. Le suivi régulier par le Tribunal Suprême assure que les mesures nécessaires sont mises en place pour répondre à leurs besoins.