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La marque de vêtements reçoit 100 plaintes par jour concernant des modèles jugés "trop gros", affirme le directeur.

Publié le : 14 mars 2025

Introduction

La marque de vêtements en ligne Snag reçoit plus de 100 plaintes par jour concernant le poids de ses modèles. La directrice générale, Brigitte Read, a partagé avec la BBC que ces modèles, qui portent des tailles de 4 à 38, sont souvent la cible de commentaires haineux.

Les plaintes contre Snag

Snag a été mentionnée dans un débat en ligne sur l'opportunité d'interdire les publicités montrant des modèles jugés « trop gros ». Cette discussion a été alimentée par l'interdiction d'une publicité de Next, mettant en avant un modèle jugé « trop maigre ».

L'Advertising Standards Authority (ASA) a reçu 61 plaintes en 2024 concernant le poids des modèles, la majorité portant sur des modèles considérés comme trop minces. Cependant, seules huit plaintes ont été jugées valables, et aucune ne concernait Snag.

Réactions et opinions

Catherine Thom, une Écossaise de 36 ans, a exprimé son opinion sur cette situation. Elle trouve hypocrite de sanctionner les publicités montrant des modèles trop minces tout en célébrant des modèles obèses. Selon elle, les publicités ne devraient pas normaliser des poids extrêmes.

Elle a déclaré :

« Les publicités normalisant un poids malsain, qu'il soit obèse ou sévèrement en dessous de la norme, sont tout aussi nuisibles. »

La vision de Snag

Brigitte Read défend sa position en affirmant que stigmatiser les personnes en surpoids ne les aide pas à perdre du poids. Elle soutient que cela a un impact négatif sur la santé mentale et physique des individus.

Read souligne que les modèles de toutes tailles et formes sont valables et doivent être représentés. Elle a même une équipe dédiée à la suppression des commentaires négatifs et à la promotion de la positivité corporelle.

Expériences de modèles

Sophie Scott, une propriétaire de salon de 27 ans, a également partagé son expérience en tant que modèle pour Snag. Elle reçoit des commentaires variés sur son poids, allant de « tu es si belle » à « tu dois perdre du poids ».

Elle a déclaré que les commentaires haineux ne l'affectent pas tant qu'elle aide une personne à accepter son corps.

« Si j'ai aidé une personne à accepter son corps, alors les commentaires négatifs ne me dérangent pas vraiment. »

Conclusion

Le débat autour des modèles de Snag met en lumière des questions complexes sur la représentation corporelle dans la publicité. La société doit trouver un équilibre entre la positivité corporelle et la responsabilité sociale. Les marques doivent veiller à ce que leurs publicités ne nuisent pas à la perception de la santé et du bien-être.

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