« Amine Kessaci est la seule personne qui m'inspire vraiment » : l'engagement de la sœur de Socayna à Marseille

Un hommage poignant à Marseille

La mort tragique de Socayna, tuée par une balle perdue en 2023, a plongé Sabrina dans un combat qui n’était pas le sien. Ce samedi, elle était présente avec sa mère, Leïla, à l’hommage de Mehdi Kessaci, abattu à Marseille. Leur objectif était de dénoncer le narcotrafic qui gangrène la ville.

Au rond-point Claudie d’Arcy, les corps se pressent contre le vent glacial. La foule, venue rendre hommage à Mehdi Kessaci, 20 ans, se regroupe autour de Sabrina. Cette adolescente, bien que silencieuse, fait face au vacarme ambiant avec une force tranquille.

Une mère et sa fille face à la douleur

Leïla, la mère de Sabrina, est à ses côtés, affichant une dignité palpable. Elle sait que ce moment sera difficile. Quelques questions de journalistes suffisent à raviver la plaie béante de la perte de sa fille, Socayna, 24 ans. Cette dernière a été tuée d’une balle perdue alors qu’elle étudiait dans sa chambre à Saint-Thys.

Sabrina, quant à elle, reste stoïque. Elle ne pleure pas, presque jamais. Sa mère décrit cette force intérieure comme étant celle qui l’empêche de rejoindre sa sœur. C’est un combat silencieux, mais leur présence à cet hommage est motivée par un désir profond de faire entendre leur voix.

Un message de résilience

La présence de Sabrina à cet hommage est une déclaration claire : « c’est important ». Elle veut que le monde sache ce qu’ils traversent. Ce jour-là, au milieu de la foule, elle représente non seulement sa sœur, mais aussi toutes les victimes de la violence à Marseille.

Ce rassemblement est un appel à la solidarité et à la prise de conscience. Les gens se réunissent pour dénoncer la violence et le narcotrafic qui détruit des vies. Chaque visage dans la foule porte une histoire, une douleur, un espoir.

Un combat pour la mémoire

En rendant hommage à Mehdi Kessaci, Sabrina et sa mère se battent pour que la mémoire de Socayna ne soit pas oubliée. Elles souhaitent que le dialogue sur la violence armée et ses conséquences continue. La lutte pour la justice et la paix est un combat que beaucoup partagent.

Ce moment est aussi une célébration de la vie, un rappel que chaque victime a une histoire, une famille. C’est un appel à l’action pour changer les choses et créer un avenir meilleur pour les générations à venir.

Conclusion

En somme, l’hommage à Mehdi Kessaci a permis de mettre en lumière la douleur de Sabrina et Leïla. Leur présence témoigne d’une résilience face à l’adversité. Ce combat pour la mémoire et la justice est essentiel. Il rappelle à tous l'importance de s'unir contre la violence et le narcotrafic.