
Le 13 novembre, Mehdi Kessaci, âgé de 20 ans, a été abattu à Marseille par un commando à moto. Ce tragique événement soulève des questions sur un possible lien avec son frère, Amine, militant contre le narcotrafic. Cette famille est bien connue dans le quartier, notamment à cause des actions d’Amine.
Selon Jacques Dallest, ancien procureur de Marseille, si l’acte d’intimidation se confirme, cela marquerait un tournant dans la violence. La réaction de la ville est palpable, car Mehdi n’avait aucun antécédent judiciaire. Son frère, Amine, a déjà perdu un demi-frère, Brahim, en 2020, victime de la même violence.
Amine Kessaci a récemment publié un livre intitulé « Marseille, essuie tes larmes », qui dénonce l'emprise mafieuse sur la ville. Cet ouvrage a suscité des réactions, notamment de la part des groupes criminels. La publication de ce livre pourrait avoir aggravé la situation de sa famille.
La question se pose : les criminels commencent-ils à s'en prendre aux familles de leurs opposants ? Jacques Dallest souligne que cette hypothèse est plausible. Cela pourrait indiquer un nouveau cap dans la violence à Marseille, où les actes d'intimidation deviennent de plus en plus meurtriers.
La communauté locale est en émoi face à cette tragédie. Les habitants expriment leur inquiétude concernant la sécurité dans les quartiers Nord. Les proches de Mehdi et Amine Kessaci demandent justice et protection pour leur famille, craignant d'autres représailles.
Le meurtre de Mehdi Kessaci soulève des interrogations sur l’ampleur de la violence liée au narcotrafic à Marseille. Avec des implications possibles pour sa famille, la situation reste préoccupante. La ville doit maintenant faire face à cette réalité inquiétante.