
La classe politique marseillaise est en ébullition depuis les déclarations de Martine Vassal sur le Rassemblement national. La candidate de la droite et du centre pour les municipales a suscité de nombreuses réactions en évoquant un possible rapprochement avec le RN. Cependant, elle a rapidement rétropédalé sur ses propos.
Pour apaiser la polémique, la macronie a réaffirmé son opposition au parti frontiste. Lors d'une interview sur Sud Radio, Martine Vassal a déclaré : « On verra à ce moment-là », ce qui a provoqué des réactions diverses, tant à droite qu'à gauche.
Interrogé sur ce sujet, Gabriel Attal a précisé que lorsqu'Ensemble soutenait un candidat d'un autre parti, un accord était signé. « Dans cet accord, il y a un certain nombre d’exigences. Pas d’alliance ni avec LFI ni avec le RN, c’est écrit noir sur blanc », a-t-il expliqué sur RTL.
Gabriel Attal a également affirmé que « Martine Vassal s’est engagée sur ce sujet et a clarifié les choses ». Il a ajouté qu'elle avait confirmé qu'il n'y aurait pas d'alliance avec les extrêmes, ce qui lui a valu le soutien de son parti.
Face à l'emballement médiatique, Martine Vassal a clarifié son propos sur X, affirmant : « En aucun cas il n’a été question d’une alliance avec les extrêmes, que j’ai combattus pendant toute ma vie politique ! ». Elle a insisté sur le fait qu'elle n'appellerait jamais à voter pour le RN ou LFI, quelles que soient les circonstances.
Yaël Braun-Pivet a également soutenu cette position en déclarant : « Tout sauf LFI et tout sauf le RN ». Elle a ajouté qu'elle ferait tout pour éviter un duel entre ces deux extrêmes.
Les déclarations de Martine Vassal sur le Rassemblement national ont provoqué une vive controverse à Marseille. Malgré les clarifications apportées, la question des alliances pour les municipales reste délicate. Le soutien de la macronie à Vassal témoigne d'une volonté de maintenir une ligne claire face aux extrêmes.