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Ábalos, lors de la Commission canarienne des contrats de masques : "C'était la pandémie et les camionneurs n'avaient pas où manger... Ma préoccupation n'étaient pas des contrats."

Publié le : 26 mai 2025

Introduction

Dans un contexte de crise, José Luis Ábalos a témoigné aujourd'hui devant la commission d'enquête du Parlement canarien. Il a abordé les contrats de masques pendant la pandémie de Covid-19. L'ancien ministre des Transports a partagé ses réflexions sur la situation difficile à laquelle le pays était confronté.

Contexte de la crise

Au moment où le pays était confiné, Ábalos se trouvait au ministère avec très peu de personnel. La majorité des citoyens restaient chez eux, tandis que les camionneurs manquaient d'endroits pour dormir et manger. Cette situation préoccupante était au centre de ses pensées.

Il a souligné que les contrats de 13 milliards d'euros de son ministère étaient une question essentielle. Ábalos a expliqué que ces contrats n'étaient pas des petits contrats, mais des engagements significatifs dans un contexte d'urgence.

Gestion des contrats de masques

Ábalos a nié avoir eu une quelconque intervention pour des contrats de masques. Il a affirmé, à plusieurs reprises, qu'il n'avait pas été impliqué dans des pratiques douteuses. La nécessité de fournir des masques était pressante, et il a précisé que les risques de fraude étaient évidents.

Il a également expliqué que son ministère avait demandé de l'aide au ministère de la Santé, mais que la situation urgente avait empêché une collaboration efficace. Les municipalités ont dû agir rapidement pour répondre aux besoins locaux.

Réponses aux accusations

Interrogé sur des propositions de masques, Ábalos a mentionné avoir reçu quelques courriels, mais sans confiance. Il a transféré ces messages à sa sous-secrétariat, qui a ensuite contacté Puertos del Estado pour plus de flexibilité. Il a été clair sur le fait qu'il n'a jamais discuté de ce sujet avec le gouvernement canarien.

Face aux accusations de fraude, il a déclaré qu'il avait accumulé de nombreuses déceptions au cours de sa carrière politique. Il a insisté sur le fait que son ministère avait acheté des masques à un prix inférieur à celui du municipalité de Madrid, sans aucune malversation.

Clarifications sur les relations professionnelles

Concernant Koldo García, il a précisé qu'il était son assistant au ministère. Ábalos a aussi évoqué sa connaissance de Vítor de Aldama, le présumé intermédiaire, en soulignant que sa relation avec García était professionnelle. Ces précisions visaient à clarifier les liens entre les différentes parties impliquées.

Il a affirmé que les accusations de corruption sont impossibles à cacher. Selon lui, tout doit être transparent, surtout dans le cadre de la gestion publique. Il a également mentionné que les enquêtes avaient été classées par le Tribunal de Comptes et le Tribunal Suprême.

Conclusion

En conclusion, José Luis Ábalos a tenté de dissiper les doutes concernant sa gestion des contrats de masques. Malgré les accusations, il a défendu son intégrité et celle de son ministère. La situation complexe de la pandémie a mis à l'épreuve les capacités de gestion des autorités, et ses déclarations visent à établir la transparence dans un contexte difficile.

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