Emmanuel Macron et son épouse Brigitte vont passer la journée sur l'île de Mayotte. Ce lundi matin, le président est arrivé sur cette île, encore marquée par le cyclone Chido, pour discuter de la reconstruction de l'archipel. Il a également présenté un plan de « refondation » pour ce département considéré comme le plus pauvre de France.
Le chef de l'État a atterri à 8h15 locales à Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte. Cette visite s'inscrit dans une tournée de cinq jours dans l'océan Indien, incluant la Réunion, Madagascar et Maurice. À son arrivée, Macron a exprimé son hommage à la force de résistance du peuple mahorais.
Il a souligné l’importance de cette visite, déclarant qu’il était là pour évaluer ce qui a été bien fait et ce qui nécessite des améliorations. Le président est accompagné de plusieurs ministres, dont ceux des Outre-mer, de l’Agriculture et de la Santé.
Macron a apporté avec lui un projet de loi de programmation pour la refondation de l'archipel. Ce texte vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, l’habitat illégal et l’insécurité. Les élus mahorais attendent ce projet depuis plusieurs années.
Il a reconnu que tous les problèmes ne pourraient pas être résolus par un seul texte, mais a insisté sur la nécessité d’une mobilisation au-delà de l’urgence pour traiter les défis structurels de l’archipel, en particulier le défi migratoire en provenance des Comores.
Durant sa visite, Emmanuel Macron rencontrera la population, des représentants de la filière agricole et des élus mahorais. Quatre mois après le cyclone, qui a causé 40 morts et des dommages évalués à 3,5 milliards d'euros, les défis de la reconstruction demeurent immenses.
Bien que les réseaux d’eau, d’électricité et de télécommunications aient été rétablis, les Mahorais attendent avec impatience le début des grands chantiers pour améliorer leur quotidien.
La visite d'Emmanuel Macron à Mayotte est un moment clé pour aborder les enjeux de reconstruction et de refondation de l'archipel. Les attentes des habitants sont élevées, et le président devra faire face à des défis considérables pour répondre aux besoins de cette région.