L'accord budgétaire de Mazón avec Vox ouvre la première fissure dans le PP valencien.

Introduction

La crise de la dana a mis en lumière des dynamiques internes au sein du PP valencien. Bien que certaines voix aient commencé à s'interroger sur le rôle de Carlos Mazón, le soutien du parti reste fort. Les tensions politiques se manifestent, notamment avec des figures comme Vicent Mompó, qui prenne position.

Position de Carlos Mazón

Malgré les critiques internes, le PP défend la ligne de la Généralité. Le 29 octobre, les agences d'État, comme la Confédération Hydrographique du Júcar, ont été jugées responsables de l'échec de la gestion de crise. Cette défense collective souligne la volonté du parti de maintenir une unité face à la tempête médiatique.

La maire de Valence, María José Catalá, a évité de se photographier avec Mazón, ce qui laisse entendre des ambitions politiques. Cependant, le soutien de l'ensemble du PP à Mazón indique une stratégie de préservation de l'image du parti en période de crise.

Vicent Mompó et ses différences

Vicent Mompó, président de la Diputation de Valence, a clairement marqué une distinction avec l'accord budgétaire de Mazón et Vox. En particulier, sur la politique linguistique, il a exprimé son opposition aux mesures proposées par Vox concernant le financement de la promotion du valencien.

Bien que Mompó n'ait pas critiqué directement le pacte, ses commentaires suggèrent une désapprobation des coupes budgétaires. Cette position le place en contradiction avec certains secteurs du PP qui soutiennent les critiques de Vox à l'égard de la langue co-officielle.

Engagement pour la langue valencienne

Mompó a affirmé son engagement à défendre le valencien. Il a déclaré : « Nous sommes et nous serons contre ceux qui méprisent notre langue ». Cet engagement s'inscrit dans un contexte où des figures comme Natàlia Enguix soutiennent des investissements pour promouvoir la langue.

La volonté de Mompó de garantir plus d'investissements pour le valencien reflète une résistance aux pressions extérieures. Il s'oppose fermement aux « coupes fascistes » que Vox pourrait imposer, soulignant ainsi une fracture au sein du PP sur la question linguistique.

Implications de la crise de la dana

La crise de la dana a également des implications judiciaires. Mompó, qui a participé à la réunion du CECOPI, est convoqué comme témoin dans l'enquête sur la gestion de la crise. La juge Nuria Ruiz Tobarra l'a cité pour le 14 avril, ce qui pourrait avoir des conséquences pour le PP.

Ces événements soulignent l'importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des crises. Mompó a même demandé que l'alerte soit envoyée « de manière urgente », ce qui montre une volonté de prendre des mesures rapides dans des situations critiques.

Conclusion

La situation actuelle du PP valencien, marquée par des tensions internes et des défis externes, met en évidence la complexité de la politique régionale. Alors que Carlos Mazón cherche à maintenir son autorité, des figures comme Vicent Mompó émergent avec des positions distinctes. L'avenir du PP dépendra de sa capacité à naviguer dans ces turbulences tout en restant uni face aux défis à venir.