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Mazón défend son accord avec les victimes de la DANA après le premier pardon du PP et appelle la gauche à "cesser de les utiliser"

Publié le : 15 mai 2025

Contexte Politique Actuel

Le parlement autonome est plongé dans un cycle sans fin depuis le 29 octobre. La gestion de la dana a de nouveau été au cœur d'une session de contrôle tendue dirigée par Carlos Mazón. Cette session a même conduit à l'expulsion de représentants d'associations par la présidente des Cortes, Llanos Massó (Vox), en raison de leurs protestations concernant les modifications de la loi trans.

Conflit entre le Gouvernement et l'Opposition

Les victimes de la dana sont devenues le point de friction entre le président de la Generalitat et les groupes d'opposition. Cette semaine, les associations ont été reçues à Bruxelles par la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, qui a présenté des excuses au nom du chef de la délégation du PP au Parlement Européen, Esteban González Pons.

Un jour plus tard, Mazón a demandé au PSOE et à Compromís de "cesser d'utiliser et de s'approprier les victimes". Son contre-attaque est survenue après que la gauche lui a reproché de ne pas avoir encore demandé pardon aux personnes touchées par la tragédie.

Réactions Politiques

Le porte-parole du PSPV-PSOE, José Muñoz, a interrogé Mazón sur le fait qu'il "ne soit pas capable d'être humble". Il a également demandé si Mazón "rejette et condamne les paroles de Vox et de sa vice-présidente", Susana Camarero, qui ont insinué un aspect "partisan" des associations.

Mazón a accusé Joan Baldoví, le porte-parole de Compromís, de "nommer des membres de son parti à la tête des associations de la dana". Il a souligné que Compromís n'avait toujours pas présenté d'excuses à la victime de l'ex-mari de Mónica Oltra.

Déclarations de Mazón

Baldoví, indigné, a rétorqué que "tout le PP devrait démissionner". Mazón, de son côté, a affirmé avoir reçu "toutes les victimes qui l'ont demandé". Cependant, cela s'est fait en privé, malgré les accusations de "maltraitance institutionnelle" lancées par les associations ayant fait le voyage à Bruxelles.

Il a insisté en disant : "Nous ne distribuons pas des cartes de victimes bonnes et mauvaises. Nous ne lynchons pas les victimes ni n'utilisons leur douleur comme une arme électorale." Cette déclaration a été une réponse directe à la pression exercée par le PSOE et Compromís.

Conclusion

Mazón a conclu en se demandant si "les victimes qui demandent l'imputation de Miguel Polo et Pilar Bernabé sont moins victimes". Il s'est également vanté d'être "le seul" à avoir fait de l'autocritique dans cette situation complexe.

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