Ce jeudi, Carlos Mazón a fait une entrée remarquée lors de la session de contrôle aux Cortes Valencianas. Le soutien récent d'Alberto Núñez Feijóo à sa gestion post-dana a renforcé la détermination de Mazón à attaquer. Contrairement à sa stratégie défensive des dernières sessions, il a choisi de riposter vigoureusement à la gauche.
Lors de cette session, Mazón n'a pas hésité à répondre aux accusations de José Muñoz, qui le qualifiait de "symbole de l'indignité politique". En se référant à son récent repas avec Feijóo, il a tourné le débat vers les affaires de corruption qui touchent le PSOE et le gouvernement de Pedro Sánchez.
Il a ainsi interrogé : "Où est l'argent des aides de la dana ? Dans les caisses d'Ábalos de la Garde Civile." Cette déclaration a provoqué des tensions, et la session a même dû être suspendue pendant dix minutes.
Mazón a également abordé les enjeux de la financement autononique. Il a dénoncé le PSPV-PSOE pour avoir voté contre une proposition du PP concernant l'approbation urgente du fonds de liquidité autononique (FLA) extraordinaire. "Ils parlent de financement juste, mais au pire moment, ils choisissent encore Sánchez", a-t-il déclaré.
Le président de la Generalitat a affirmé sa position en faveur des Valenciens, critiquant la position de Compromís qui, selon lui, ne sert à rien. Il a qualifié le parti de Joan Baldoví de "pagafantas" de Sánchez, soulignant leur incapacité à obtenir des résultats concrets.
Les députés de Compromís ont tenté de contester Mazón en affichant des pancartes demandant "où étais-tu ?". Baldoví, en lisant une lettre d'une victime de la dana, a reproché à Mazón de fréquenter des événements du PP pour obtenir des applaudissements. Mazón a répliqué, soulignant qu'il ne voyait pas d'applaudissements pour Baldoví.
Avec José María Llanos de Vox, Mazón a fait preuve de diplomatie. Llanos a critiqué sa présence à la Conférence des Présidents avec Sánchez, à quoi Mazón a répondu en soulignant l'importance du respect institutionnel.
Pour conclure, Mazón a annoncé un plan de soutien : 30 millions d'euros pour un bon d'hôtellerie, un bon commerce et un bon marchés affectés par la dana. "Certains ouvrent des journaux télévisés, d'autres ouvrent des commerces et des bars", a-t-il affirmé, suscitant l'approbation des députés du PP.
La session de contrôle a été marquée par des échanges vifs et des accusations mutuelles. Mazón, en adoptant une posture offensive, a su mettre en lumière les faiblesses de ses opposants tout en annonçant des mesures concrètes pour soutenir les Valenciens. Cette dynamique pourrait influencer les prochaines étapes politiques en Espagne.