Dans la nuit de lundi à mardi, un incendie a ravagé le chantier d'un McDonald’s à Montrabé, situé au nord-est de Toulouse. Cet événement a suscité une enquête immédiate. Le procureur de la République, Frédéric Cousin, a indiqué qu'aucune piste n'était privilégiée pour le moment. Les investigations se poursuivent afin de déterminer les circonstances exactes de cet incident.
Le groupe « Les Frites Insoumises » a revendiqué cet acte dans un communiqué adressé aux médias locaux. Ils affirment avoir incendié le restaurant en construction pour soutenir le peuple palestinien et s'opposer à l'expansion de McDonald’s en France. Ce dernier prévoit d'ouvrir 50 nouveaux restaurants cette année, ce qui a suscité des tensions dans la commune.
Les opposants à ce projet s’étaient mobilisés dès 2024, dénonçant la proximité du fast-food avec un collège. Cela témoigne d'une opposition croissante à l'implantation de chaînes de restauration rapide dans des zones sensibles.
Les autorités locales, sous la direction de la gendarmerie, ont ouvert une enquête pour comprendre les causes de cet incendie. Frédéric Cousin a souligné que des investigations complémentaires seraient nécessaires pour faire la lumière sur cette affaire. Malgré la gravité de l'incendie, aucune victime n'a été signalée.
Montrabé, une commune de 4 000 habitants, est également connue pour abriter un restaurant étoilé au guide Michelin. Ce contraste entre la gastronomie de qualité et l'implantation de fast-foods crée des tensions au sein de la communauté. Les habitants demeurent divisés sur l'impact de ces établissements sur leur environnement.
Le feu au chantier du McDonald’s à Montrabé met en lumière les tensions sociales autour de l'expansion des chaînes de restauration rapide. Alors que les enquêtes se poursuivent, la situation souligne l'importance du dialogue entre les entreprises, les autorités et les citoyens. L'avenir de ce projet reste incertain, et les réactions des habitants continueront d’influencer cette dynamique.