Un incident au Victoria Hospital à Kirkcaldy a suscité une vive controverse concernant l'utilisation des vestiaires féminins par une médecin transgenre, le Dr Beth Upton. Après une altercation avec une infirmière, la situation a été portée devant un tribunal du travail, révélant des tensions autour des droits d'accès aux installations.
Le Dr Upton a repris son travail quatre jours après une dispute avec l'infirmière Sandie Peggie, qui s'était opposée à sa présence dans les vestiaires des femmes. Elle a déclaré avoir choisi de "faire face à cette hostilité" en continuant à utiliser ces installations. Cependant, après un nouvel affrontement avec Ms Peggie, elle a décidé de se changer dans une autre pièce.
Les avocats de Ms Peggie ont affirmé que leur cliente n'avait pas remarqué le Dr Upton ce jour-là, qualifiant l'incident de "fabriqué", ce que le médecin a nié avec force. Ce conflit a conduit à la suspension de l'infirmière pour des allégations de harcèlement et de bullying.
Le tribunal a entendu que le Dr Upton avait exprimé ses inquiétudes à sa responsable, le Dr Kate Searle, en disant qu'elle ne se sentait pas en sécurité dans les vestiaires en présence de Ms Peggie. Lors d'un échange, elle a affirmé : "Je ne voulais pas laisser l'éclat de bigoterie de quelqu'un m'empêcher d'être qui je suis."
Ms Cunningham, l'avocate de Ms Peggie, a interrogé le Dr Upton sur sa décision d'utiliser à nouveau les vestiaires. Le Dr Upton a expliqué qu'elle ne voulait pas être arrêtée par des comportements hostiles et a choisi de continuer à vivre selon son identité.
Le tribunal a également examiné un incident survenu le 18 décembre, où Ms Peggie aurait ignoré le Dr Upton lors d'une discussion sur un patient. Le Dr Upton a rapporté que le patient était parti sans être vu, tandis que l'avocate de Ms Peggie a contesté cette version, affirmant que personne n'avait remarqué d'ignorance de la part de l'infirmière.
Les échanges au tribunal ont mis en lumière des accusations selon lesquelles le Dr Upton aurait participé à un "jeu de rôle immersif" sur son identité de femme. Elle a rejeté ces allégations, affirmant qu'elle ne cherchait pas une validation externe de son identité.
Le tribunal continue d'examiner les faits entourant cet incident délicat, mettant en avant des questions de droits des personnes transgenres et de respect mutuel dans le milieu médical. Les témoignages révèlent des tensions profondes et des perceptions divergentes sur l'identité de genre et l'accès aux installations. L'issue de cette affaire pourrait avoir des implications significatives pour les politiques de l'NHS concernant les droits des personnes trans.