Dans un contexte troublant, Samy N., âgé de 25 ans, a été reconnu coupable d'escroquerie et de travail dissimulé par le tribunal correctionnel de Paris. Le fondateur de la classe préparatoire fantôme « Hippocrate » a reçu une peine d'un an de prison ferme. Cette décision a été annoncée par la présidente du tribunal, qui a souligné la gravité des faits reprochés.
Samy N. a été condamné à purger un an de détention à domicile sous surveillance électronique, en plus de quatre ans de prison, dont trois avec sursis. La peine prononcée est inférieure aux réquisitions du parquet, qui avait demandé 30 mois d'emprisonnement. En outre, le tribunal a imposé une interdiction de gérer une entreprise pendant dix ans.
Les conséquences financières pour les victimes sont alarmantes. Samy N. devra rembourser les frais d'inscription, qui varient entre 4 000 et 6 000 euros, à chaque partie civile. De plus, il a été condamné à verser 1 000 euros par étudiant et 500 euros par parent pour le préjudice moral subi.
La société « Hippocrate », créée en novembre 2020, se présentait comme une classe préparatoire aux études de médecine. Elle a attiré entre 150 et 200 étudiants, promettant un cursus innovant qui n'a jamais eu lieu. Les victimes ont été trompées par des mensonges répétés, comme l'a souligné la procureure lors du réquisitoire.
Un autre prévenu, Yoann B., âgé de 31 ans, a été reconnu coupable de complicité d'escroquerie. Le tribunal l'a condamné à un an de prison avec sursis. En revanche, un troisième prévenu, Ryade M., âgé de 27 ans, a été relaxé. Cette affaire met en lumière les dangers des escroqueries dans le domaine éducatif.
La condamnation de Samy N. et ses complices révèle l'ampleur de l'escroquerie dans le secteur de l'éducation. Les victimes, qui espéraient une formation sérieuse, ont été trahies. Ce verdict souligne l'importance d'une vigilance accrue face aux promesses illusoire dans le domaine des études.