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Les médecins doivent envisager d'autres options à l'aide à mourir, affirme un député

Publié le : 5 février 2025

Options de Fin de Vie

Les médecins doivent explorer d'autres options avant de discuter de la mort assistée avec un patient, selon des propositions avancées par une députée. Kim Leadbeater a déclaré qu'il était nécessaire d'améliorer le projet de loi actuellement examiné au Parlement et de renforcer les garanties.

Cette initiative fait suite à trois jours d'auditions d'experts, où des préoccupations ont été soulevées concernant la possibilité que des personnes soient poussées vers une décision qu'elles ne souhaitaient pas. Si le projet de loi est approuvé, il permettra aux adultes en phase terminale en Angleterre et au Pays de Galles de demander de l'aide pour mettre fin à leur vie.

Amendements Proposés

Leadbeater a proposé plusieurs amendements, stipulant que lors de leur première conversation, les médecins ne peuvent pas aborder la mort assistée de manière isolée. Ils doivent également présenter d'autres options de traitement, de soins palliatifs ou de soins en hospice.

De plus, les médecins devront produire un rapport détaillé sur le patient, incluant une évaluation de sa capacité mentale et tout risque de coercition. Une formation sur ces questions devra être mise en place, en consultant des experts avant sa mise en œuvre.

Préoccupations Éthiques

Leadbeater a exprimé sa préoccupation face aux conseils du médecin en chef, Sir Chris Whitty, qui a averti que le système ne devrait pas devenir un labyrinthe bureaucratique difficile à naviguer pour les patients. "Nous devons offrir aux personnes en phase terminale le choix, l'autonomie et la dignité tout en garantissant des garanties rigoureuses dans la législation", a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté que ce projet de loi représente une opportunité de développer des soins de fin de vie de haute qualité, avec des conversations et des choix soutenus par une formation de "standard d'or".

Importance des Détails Législatifs

Dans une lettre adressée aux députés, Leadbeater a souligné l'importance de bien définir les détails de la législation. Elle a insisté sur la nécessité d'améliorer le texte, notamment concernant les garanties, tout en reconnaissant que la situation juridique actuelle est inacceptable et problématique.

Elle a déclaré que cela infligeait des injustices terribles aux personnes en phase terminale et à leurs familles, surtout en période de vulnérabilité.

Risques pour les Personnes Vulnérables

Lors d'une audition, Dan Scorer, responsable des politiques à Mencap, a évoqué les risques liés à la manière dont une première conversation sur la mort assistée est menée. Il a averti que cela pourrait être un moment "extrêmement risqué" pour les personnes en situation de handicap terminal.

Scorer a exprimé des craintes quant à la possibilité que ces conversations soient suggestives et poussent les gens vers des décisions qu'ils ne souhaitent pas prendre. Il a souligné que ces discussions devraient être "très bien soutenues et structurées", avec un avocat présent.

Prochaines Étapes

En novembre, les députés ont soutenu des propositions pour légaliser la mort assistée en Angleterre et au Pays de Galles, avec une majorité de 55 voix. Cependant, le projet sera débattu plus avant par la Chambre des communes et la Chambre des Lords plus tard dans l'année.

Un comité de députés devrait commencer l'examen détaillé du projet de loi le 11 février, et d'autres modifications pourraient être proposées. La législation nécessitera l'approbation des deux chambres avant de devenir loi.

Conclusion

Les propositions de Kim Leadbeater visent à garantir que les personnes en phase terminale aient accès à des options de fin de vie respectueuses et dignes. En renforçant les garanties et en formant les médecins, l'objectif est de protéger les plus vulnérables tout en leur offrant un choix éclairé.

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