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Un homme accusé d'avoir mis un médicament abortif dans la boisson de sa partenaire

Publié le : 10 juin 2025

Un homme accusé de meurtre pour avoir administré un médicament abortif

Un homme au Texas, Justin Anthony Banta, a été arrêté et accusé de meurtre après avoir prétendument glissé un médicament abortif dans la boisson de sa petite amie enceinte. Cette arrestation a eu lieu vendredi, suite à une enquête de plusieurs mois sur les accusations de son ancienne partenaire.

Selon les autorités, Banta aurait donné sans son consentement la pilule Plan C à sa petite amie. Celle-ci avait révélé sa grossesse l'année dernière, moment où il avait proposé de financer un avortement, alors qu'elle souhaitait garder le bébé.

Les événements tragiques

Après avoir rencontré Banta dans un café, la victime a subi des saignements importants et s'est rendue aux urgences, mais a perdu son bébé quelques jours plus tard. La police a noté que l'ex-partenaire de Banta était enceinte d'environ six semaines lors de son rendez-vous médical, où le médecin avait confirmé la santé du fœtus.

Le même jour, la victime a exprimé ses soupçons à propos de Banta, craignant qu'il ait ajouté des pilules abortives à sa boisson. Banta aurait également proposé d'acheter le médicament en ligne après qu'elle lui ait annoncé sa grossesse.

Preuves et arrestation

Suite à un entretien avec Banta, la police a saisi son téléphone portable, mais a découvert que des preuves cruciales avaient été effacées. Les enquêteurs pensent que Banta, qui travaillait dans le secteur informatique au ministère de la Justice des États-Unis, a accédé à son téléphone à distance pour effectuer un réinitialisation.

Un mandat d'arrêt a alors été délivré, et Banta a été accusé de meurtre au premier degré ainsi que de falsification de preuves. Les autorités ont précisé que l'enquête à son encontre était toujours en cours.

Contexte légal au Texas

Le Texas possède certaines des lois sur l'avortement les plus restrictives des États-Unis, interdisant tous les avortements sauf en cas de circonstances médicales graves. Une loi introduite en 2022 impose des sanctions civiles et pénales pour ceux qui pratiquent des avortements.

De plus, une loi adoptée en 2021 interdit l'interruption de grossesse après la détection des battements de cœur d'un bébé, avec des exceptions pour les urgences médicales. Ces lois reflètent un climat légal très strict autour des droits reproductifs dans l'État.

Conclusion

Cette affaire soulève des questions importantes sur la sécurité et le consentement en matière de reproduction. Les accusations portées contre Justin Anthony Banta mettent en lumière les défis auxquels font face les femmes dans un contexte législatif aussi restrictif. L'enquête continue, et les implications de cette affaire pourraient avoir des répercussions significatives sur le débat autour des droits reproductifs au Texas.

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