Le gouvernement a annoncé son intention de renforcer les lois concernant l'achat de drogues en ligne pouvant être utilisées pour mettre fin à la vie. La ministre de la Justice, Sarah Sackman, a informé la Chambre des communes qu'il y aurait également une attention particulière sur l'application des lois existantes.
Cette décision fait suite à des cas tragiques, notamment celui d'une jeune femme de 21 ans à Southampton, qui a pu acheter des substances en ligne pour mettre fin à ses jours. Cela rappelle également la mort de Vlad Nikolin-Caisley, un adolescent de 17 ans, survenue dans des circonstances similaires en mai dernier.
Le député Darren Paffey a partagé le récit d'une de ses constituantes, âgée de seulement 21 ans, qui est décédée après avoir accédé à des forums en ligne pro-suicide. Ces forums non seulement encouragent l'auto-mutilation, mais fournissent également des informations sur l'achat de drogues létales.
Il a souligné que la substance ayant causé sa mort est toujours disponible sur Amazon. Il a demandé à la ministre quelles mesures elle comptait prendre pour fermer les échappatoires qui permettent à ces comportements criminels de se poursuivre, afin de protéger les jeunes.
En réponse, Mme Sackman a exprimé ses condoléances concernant ce cas tragique. Elle a rappelé que l'encouragement ou l'assistance au suicide constitue une infraction selon la loi de 1961 sur le suicide, tout comme l'envoi de communications incitant à des auto-mutilations graves est prohibé par la loi de sécurité en ligne de 2023.
Elle a assuré que le gouvernement allait renforcer la législation pour traiter ces situations. Elle a également souligné l'importance de l'application de la loi pour garantir la sécurité des jeunes.
La famille de Vlad a appelé à une restriction plus stricte des plateformes en ligne. Anna Nikolin-Caisley, la mère de Vlad, a déclaré que son fils avait été "encouragé" à ingérer du poison par des utilisateurs d'un groupe en ligne pro-suicide, qui demeure actif au Royaume-Uni malgré les appels à son interdiction.
Sa famille a partagé les détails déchirants de sa mort pour avertir les autres. Les enquêteurs ont découvert un "kit suicidaire" dans leur maison, contenant divers poisons et pilules que Vlad avait achetés après avoir rejoint le groupe de discussion.
Parallèlement, le chef canadien Kenneth Law fait face à un procès pour meurtre dans son pays pour avoir fourni un produit chimique toxique à des personnes à travers le monde qui ont mis fin à leurs jours. Selon la National Crime Agency, il est lié à des dizaines de suicides au Royaume-Uni.
La situation actuelle souligne l'urgence d'agir pour protéger les jeunes des dangers des plateformes en ligne. Le gouvernement s'engage à renforcer les lois et à veiller à leur application stricte. Les tragédies comme celles de Vlad et d'autres doivent servir de catalyseur pour des changements significatifs.