Dimanche, un million d’euros de médicaments contre le cancer ont été dérobés dans les locaux du fournisseur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Cette information a été confirmée par des sources policières.
Le vol, qui s'est produit sans effraction, a eu lieu tôt le matin sur le site de l’Agence générale des équipements et produits de santé (AGEPS). Un ou plusieurs individus ont réussi à s’emparer de cartons de médicaments, ainsi que d'autres caisses provenant de la chambre froide, les rendant inutilisables.
Un vigile a été confronté à un individu cagoulé et ganté, mais n’a pas pu l’empêcher de s’enfuir ni alerter la police à temps. Les locaux sont pourtant équipés de vidéosurveillance, ce qui soulève des questions sur la sécurité du site.
L’AP-HP a confirmé qu'il s'agissait d'une suspicion de vol au sein de ses installations. L’établissement public de santé a précisé que l’enquête est en cours et n’a pas souhaité faire d’autres commentaires pour le moment.
Malgré ce vol, l’AP-HP a assuré que cette situation n’a pas d'impact sur la prise en charge des patients. Les responsables ont souligné que les médicaments dérobés ne compromettent pas les traitements en cours.
Le parquet de Nanterre n’a pas encore réagi à cette affaire. L’AGEPS, en tant que prestataire technique et pharmaceutique, joue un rôle crucial dans le fonctionnement des hôpitaux associés.
Ce vol soulève des inquiétudes concernant la sécurité des produits de santé en France. La situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les institutions de santé pour protéger leurs stocks.
Les autorités locales et les responsables de l'AP-HP doivent travailler ensemble pour renforcer la sécurité et éviter de futurs incidents similaires. La communauté attend des réponses claires et des mesures concrètes.
Le vol d’un million d’euros de médicaments à Nanterre est un événement préoccupant qui nécessite une enquête approfondie. Il est essentiel de garantir la sécurité des médicaments pour assurer la santé publique. Les autorités doivent agir rapidement pour restaurer la confiance des patients et des professionnels de santé.