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« Je n’ai pas traversé la Méditerranée pour tripoter des filles » : Un sans-papiers agressé sexuel condamné à la prison

Publié le : 23 avril 2025

Condamnation d'un prévenu en Essonne

En Essonne, le prévenu a nié les faits malgré les preuves accumulées contre lui. Il a été condamné par le tribunal d'Évry-Courcouronnes. Accusé de deux exhibitions sexuelles, d’une agression sexuelle sur trois femmes à Massy, il affirme n’avoir rien fait. Sa stratégie de défense a été infructueuse.

Ce mardi, un homme de 29 ans a été condamné à dix-huit mois de prison avec maintien en détention par le tribunal correctionnel d’Évry. En plus, il écope d’une interdiction définitive de territoire français et doit verser 2 600 euros de préjudice moral à trois de ses victimes.

Les faits reprochés

Les premiers faits remontent au 8 février. Une femme raconte avoir été abordée par le prévenu devant la porte de son appartement. L’homme insiste pour utiliser ses toilettes, ce qu’elle refuse. Pourtant, il entre et commence à se masturber. Choquée, la victime parvient à le mettre à la porte.

Quatre jours plus tard, une autre femme se rend à un rendez-vous médical. Le prévenu la suit dans la salle d’attente. Une fois les autres patients partis, il se masturbe, puis lui demande son numéro de téléphone avant de quitter les lieux. Ces comportements sont inacceptables.

Les témoignages accablants

Le 31 mars, une troisième femme se sent suivie dans les escaliers de sa résidence. L’homme lui demande d’aller aux toilettes, mais elle refuse. Il lui attrape les fesses, ce qui la pousse à crier et à le faire fuir. La vidéosurveillance confirme sa présence dans l’immeuble et son ADN est retrouvé sur le pantalon de la victime.

Pour chaque épisode, cet Algérien de 29 ans en situation irrégulière nie les accusations. Il prétend connaître la première victime et affirme qu'il ne l’a pas touchée. Ses explications sont peu convaincantes et ne tiennent pas face aux preuves.

La rébellion face à la justice

Le 18 mars, le prévenu sortait du tribunal après une condamnation pour un vol de vélo. Lorsque les policiers l'interpellent pour ces autres délits, il se rebelle, donne des coups et tente de mordre un des policiers. Ce comportement illustre son mépris pour la loi.

La présidente du tribunal lui demande pourquoi il agit ainsi. Il se plaint d'avoir été frappé. Cependant, les policiers affirment qu'il a mordu un appuie-tête et tenté de mordre un agent. Cette attitude ne fait qu’aggraver sa situation.

Les préoccupations du procureur

Exaspéré par ses agissements, le procureur s’inquiète pour la sécurité publique. Il déclare : « Je n’ai pas le moindre doute qu’il finira par violer quelqu’un si on le laisse continuer comme ça. » Il souligne qu'il doit être mis hors d’état de nuire.

Le procureur avait requis une peine de trois ans de prison ferme. Sa préoccupation pour la sécurité des victimes est légitime et souligne l'importance de mesures strictes contre de tels comportements.

Conclusion

Cette affaire en Essonne révèle des comportements inacceptables et souligne les défis de la justice face à des prévenus qui nient leurs actes. La condamnation de cet homme est un pas important pour protéger les victimes et assurer leur sécurité. Il est crucial que la justice continue à agir fermement contre de tels crimes.

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