Kamala Harris a mené l'une des campagnes électorales les plus courtes et critiquées de l'histoire. Après l'effondrement de Joe Biden lors d'un débat contre Donald Trump, elle a eu seulement 107 jours pour tenter de s'imposer. Malheureusement, elle n'a pas réussi à atteindre cet objectif. La victoire de son rival républicain a profondément affecté sa carrière.
Dans son livre 107 jours, Kamala Harris défend son parcours tout en critiquant Trump et son ancien patron, Joe Biden. Elle dépeint une équipe présidentielle obsédée par une vision politique où son succès devait nécessairement nuire à celui de Biden. Ses mots sont empreints d'ironie et de frustration.
Harris évoque les rumeurs et la mauvaise presse qui l'entouraient, accusant l'entourage de Biden d'avoir fait tout pour l'empêcher de "briller". Elle souligne la nécessité de prouver sa loyauté sans recevoir de reconnaissance en retour.
Malgré ses critiques, Harris reconnaît les compétences de Joe Biden. Elle le décrit comme un homme intelligent et expérimenté, capable de présider. Cependant, elle note aussi qu'à 81 ans, il montrait des signes de fatigue, tant physiques que verbaux. Elle conclut qu'elle est plus loyale envers son pays que envers le président.
Elle souligne que les préoccupations internes de l'équipe de Biden semblaient plus importantes que les menaces extérieures, notamment celle de Trump. Harris regrette de ne pas avoir pu exprimer ses doutes concernant la candidature de Biden.
Les tensions au sein de l'administration Biden sont palpables. Harris déplore un discours du président où elle n'est mentionnée qu'à la fin, ce qui témoigne d'un manque de reconnaissance. Elle note que les vice-présidents, malgré leur rôle important, sont souvent ignorés et sous-estimés.
Elle se souvient des attaques médiatiques qu'elle a subies, sans que la Maison Blanche ne défende son parcours. Harris met en lumière la difficulté d'obtenir un soutien face à une couverture médiatique négative.
Harris aborde également les défis liés à ses responsabilités, notamment en matière de migration. Bien qu'elle ait été désignée pour s'occuper de ce sujet délicat, elle souligne que ses compétences étaient souvent remises en question par l'équipe de Biden.
Elle ressent que sa position était vulnérable, surtout face aux critiques incessantes. Le manque de soutien de la Maison Blanche a exacerbé cette situation, la laissant porter le poids des échecs sans reconnaissance.
Le livre de Kamala Harris offre un aperçu précieux de sa perspective sur l'administration Biden. Elle met en lumière les luttes internes et les défis auxquels elle a été confrontée. En fin de compte, son récit souligne l'importance de la reconnaissance et du soutien au sein de la politique, surtout pour ceux qui occupent des postes de vice-présidence.