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« Le mal était dans l'air » le jour de la mort de la mère

Publié le : 6 février 2025

Les cicatrices émotionnelles de la bombe d'Omagh

Les cicatrices émotionnelles laissées par la bombe d'Omagh ne sont toujours pas guéries, près de 27 ans après l'attentat. Sean McGrath, un père de trois enfants, a perdu la vie à l'hôpital trois semaines après avoir subi des blessures horribles lors de l'explosion de 1998. Cet événement tragique a coûté la vie à 29 personnes, dont une femme enceinte de jumeaux.

Sean McGrath, un homme d'affaires prospère d'Omagh, a été pris dans l'explosion sur la même rue où il était né 61 ans plus tôt. Son fils Conor a déclaré lors de l'enquête sur la bombe d'Omagh : "Chaque anniversaire rouvre la plaie, peut-être pas aussi vive maintenant, mais toujours pas guérie, et je doute que cela le sera un jour."

Les souvenirs de la famille McGrath

Gavin McGrath, le frère de Conor, a manqué la naissance de sa première fille pour être au chevet de son père mourant. Sa fille Polly est née le 18 août 1998, trois jours après l'attentat. À ce moment-là, Gavin était déjà rentré en Irlande du Nord pour être avec son père gravement malade à l'hôpital de Belfast.

La déclaration de Gavin a révélé que le premier voyage de Polly, à peine âgée de 19 jours, était pour assister aux funérailles de son grand-père. La sœur de Sean, Noeleen, a souligné qu'il était "le meilleur des hommes" et aurait protégé sa famille des situations difficiles.

La tragédie de Samantha McFarland

Samantha McFarland, 17 ans, était bénévole dans une boutique Oxfam lorsqu'elle a été tuée dans l'attentat. Son engagement dans des œuvres de charité contrastait fortement avec la morale des auteurs de l'attentat. Une avocate a déclaré que la boutique avait été évacuée suite à un "soi-disant avertissement de bombe", mais Samantha ne voulait pas s'éloigner car elle avait les clés du magasin.

Jeune élève d'Omagh High School, Samantha devait être demoiselle d'honneur au mariage de son frère en septembre 1998. Son caractère bienveillant et sa gentillesse authentique ont touché de nombreuses vies, et tant de personnes ont assisté à ses funérailles que des gens ont dû se tenir à l'extérieur.

Un contraste choquant

Le président de l'enquête, Lord Turnbull, a évoqué le contraste entre la générosité de Samantha et la brutalité des actes des terroristes. Il a déclaré : "On doit vraiment se demander s'il pourrait y avoir un plus grand contraste entre l'attitude sociale d'une adolescente et celle de ceux qui ont laissé une voiture chargée d'explosifs en pleine rue."

Le 15 août 1998, la bombe a explosé au cœur d'Omagh, tuant 29 personnes et blessant plus de 200 autres. Cet acte a été le plus meurtrier de la RIRA, un groupe paramilitaire républicain dissident. Malgré cela, près de 27 ans plus tard, aucune condamnation n'a été prononcée par un tribunal criminel.

Les conséquences de l'attentat

Trois jours après l'attaque, la RIRA a revendiqué la responsabilité de l'explosion, s'excusant auprès des victimes "civiles". En 2009, un juge a déclaré quatre hommes responsables de la bombe, leur ordonnant de verser un total de 1,6 million de livres sterling en dommages aux familles des victimes.

Malgré cela, le processus de compensation a été retardé par des appels. Un cinquième homme, acquitté lors de l'action civile, est décédé dans un accident de toiture en 2013. Cette tragédie continue de marquer les vies des familles touchées.

Conclusion

Les cicatrices émotionnelles laissées par la bombe d'Omagh sont profondes et persistantes. Les témoignages des familles, notamment ceux de Sean et Samantha, rappellent l'impact dévastateur de cet attentat. Le souvenir de ces victimes reste vivant, et leur histoire continue d'inspirer une quête de justice et de paix.

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