« Mais Medhi n'est jamais revenu… » : Le Touchant Message de la Famille Narjissi aux Clubs de Rugby Français

Appel à la conscience collective

Les parents et la sœur de Medhi Narjissi ont exprimé leur tristesse et leur colère dans une lettre au Parisien-Aujourd'hui en France. Cette lettre, un véritable cri de détresse d'une famille brisée, a été envoyée aux 1 900 clubs de rugby français. Moins de dix mois après la disparition tragique de Medhi, ils dénoncent les conditions indignes de sa perte.

Dans leur courrier, Jalil, Valérie, et Inès refusent que ce drame soit étouffé. Ils rappellent que leur fils a disparu lors d’une séance de récupération sur une plage du cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud. Ils demandent justice et vérité concernant les circonstances de cette tragédie.

Responsabilités des encadrants

Ce courrier intervient après la mise en examen de deux encadrants de l’équipe de France des moins de 18 ans. Les parents de Medhi accusent directement le président de la Fédération française de rugby, Florian Grill. Ils affirment qu'il ne reconnaît pas ses responsabilités et qu'il nie l'évidence des faits rapportés dans l'enquête.

Les parents déclarent : « Nous lui avons confié notre fils. Il ne nous l’a jamais rendu. » Cette déclaration souligne leur frustration face à l'absence de reconnaissance des erreurs commises par les adultes qui étaient censés protéger Medhi.

Hommage à Medhi

Dans leur lettre, la famille rend un hommage poignant à Medhi, décrivant un adolescent lumineux et passionné de rugby. Ils le présentent comme un jeune respecté, drôle et engagé. Cette description, écrite au présent, le rend presque vivant, rappelant à tous le potentiel perdu d'un jeune talent.

Malheureusement, malgré la confiance qu'il avait en ses entraîneurs, Medhi n’est jamais revenu. La lettre évoque également le fait qu’un seul de ses coéquipiers, Oscar Boutez, a tenté de lui porter secours, tandis que les encadrants sont restés immobiles.

Recherche de vérité

La famille Narjissi exprime clairement son souhait : « Nous ne demandons ni vengeance, ni compensation. Nous demandons la vérité. » Ils insistent sur l'importance d'une reconnaissance des fautes pour qu’il puisse y avoir justice. Ils soulignent que sans vérité, il ne peut y avoir d'avenir.

Ce message fort vise à rappeler à la Fédération et à ceux en position de pouvoir que la mémoire de Medhi doit être honorée. La famille souhaite que cet incident tragique ne soit pas oublié et que des mesures soient prises pour éviter de telles situations à l'avenir.

Conclusion

La lettre de la famille Narjissi est un appel poignant à la responsabilité et à la mémoire de leur fils. Medhi mérite que son histoire soit entendue et que des actions concrètes soient mises en place pour garantir la sécurité des jeunes athlètes. La quête de vérité de cette famille brisée est un rappel que chaque vie a de la valeur et que la justice doit prévaloir.