L'ex-ministre des Transports, José Luis Ábalos, a fermement nié avoir divulgué les messages WhatsApp échangés avec le président du gouvernement, Pedro Sánchez. Ces messages, datant de 2021, ont été publiés par EL MUNDO. Toutefois, il a admis avoir remis une copie de ses communications de 2023 à une personne de confiance liée à sa défense, à qui il aurait donné son consentement pour la publication.
Bien qu'il n'ait pas révélé l'identité de cette personne, il a précisé qu'il ne s'agissait pas de son ancien conseiller au ministère, Koldo García, qui est également sous enquête pour plusieurs délits de corruption présumée. Après les révélations de ce journal, l'ex-ministre a déclaré à un journaliste de La Sexta qu'il se sentait "dolido, incómodo" et "un mono de feria" en raison des nombreuses fuites à son sujet.
Ábalos a exprimé son ressentiment face à l'absence d'empathie de la part du gouvernement. Il a déclaré : "Je suis le mono de feria, la balle que tout le monde frappe". Il a également mentionné avoir supporté de nombreuses mensonges concernant des affaires comme le parador de Teruel et le catalogue, tout en affirmant que les enquêtes se poursuivent car ils n'ont rien contre lui.
Il a expliqué que les messages se trouvaient sur un des disques durs qu'il gardait pour écrire ses mémoires. Trois éditeurs s'étaient d'ailleurs mis en contact avec lui pour ce projet. "C'est de l'histoire de l'Espagne, c'est pourquoi je les gardais", a-t-il défendu.
Dans le même ordre d'idées, Ábalos a soutenu qu'il a toujours fait preuve de loyauté envers Sánchez. Cependant, il a également exprimé son mécontentement face aux fuites et aux rumeurs qui l'entourent depuis 17 mois. Il insiste sur le fait que la police le surveillait avant que le Congrès n'approuve son suplicatoire.
Il a affirmé qu'il se moquait des accusations le liant aux révélations. De plus, il se dissocie totalement de la publication des autres conversations, notamment celles de 2021. À l'été de cette année-là, Sánchez l'a destitué, mais, selon les messages révélés, il a repris contact avec lui peu après, en novembre.
Ábalos a souligné que tout le monde se moquait des informations touchant à sa vie privée, mais que maintenant, ils s'indignent des nouvelles révélations. En conclusion, il considère que les messages publiés par EL MUNDO sont "une chorrada" et ne prouvent qu'une chose : la confiance que lui portait le président du gouvernement.
En somme, les déclarations de José Luis Ábalos mettent en lumière les tensions au sein du gouvernement et les défis personnels qu'il doit affronter. Les fuites d'informations continuent de susciter des controverses, tandis qu'il défend son intégrité et sa loyauté envers Sánchez.