La première pierre de ce chantier à 53 millions d’euros a été posée ce jeudi. À compter de 2027, cette unité des Hauts-de-Seine transformera les déchets alimentaires des particuliers de la région en gaz qui sera injecté dans le réseau de distribution exploité par GRDF.
Pour une fois, une usine à gaz est une bonne nouvelle. La première pierre d’une unité de biométhanisation inédite en milieu urbain a été posée ce jeudi en début d’après-midi sur le port de Gennevilliers.
Le coût du chantier est évalué à 53 millions d’euros. L’opération est portée par le Syctom, l’établissement public responsable du traitement des déchets ménagers de 5,7 millions de Franciliens. Ce projet est également soutenu par le Sigeif, un syndicat d’énergie qui s’occupe du gaz, de l’électricité et de la chaleur renouvelable.
De plus, l’entreprise Paprec joue un rôle clé dans ce projet. Ce géant du recyclage, très implanté sur le port, construira et exploitera cette usine. Cela marque une avancée significative dans la gestion des déchets en milieu urbain.
Cette unité de biométhanisation représente une solution innovante pour la valorisation des déchets. En transformant les déchets alimentaires en gaz, elle contribuera à réduire l'empreinte carbone de la région. De plus, cela favorisera une économie circulaire en réutilisant des ressources qui seraient autrement perdues.
En injectant ce gaz dans le réseau, la région pourra également bénéficier d'une source d'énergie renouvelable. Cela pourrait entraîner des économies pour les consommateurs et une diminution de la dépendance aux énergies fossiles.
La pose de la première pierre de cette unité de biométhanisation à Gennevilliers marque un tournant dans la gestion des déchets en milieu urbain. Avec un investissement de 53 millions d’euros, ce projet promet d'apporter des solutions durables et innovantes pour l'avenir. L'engagement des partenaires comme le Syctom et Paprec souligne l'importance de la collaboration dans la transition énergétique.