« Des actes de barbarie » : Deux hommes mis en examen pour le meurtre d’un homme dont le corps a été retrouvé calciné près de Rennes.

Découverte tragique à La Chapelle d’Erbrée

Le corps d’un homme, en partie calciné, a été découvert le 23 août près du barrage de la Haute Vilaine, sur la commune de La Chapelle d’Erbrée. Cette découverte a été faite par une joggeuse et un pêcheur qui ont immédiatement alerté les gendarmes.

Trois jours après cette découverte choquante, l’enquête progresse. Deux hommes ont été placés en garde à vue et mis en examen pour actes de torture et de barbarie, ainsi que pour meurtre aggravé. Le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, a confirmé ces informations.

Identité de la victime et circonstances

La victime, un homme de 46 ans, résidait à Argentré-du-Plessis. Son identification a été possible grâce à son téléphone portable, retrouvé sur les lieux, ainsi qu'à ses tatouages. Ces éléments ont été cruciaux pour les enquêteurs.

Selon les constatations du médecin légiste, la victime présentait de nombreuses blessures, y compris une fracture de la mâchoire et des coups au visage causés par un objet contondant. De plus, des plaies à l'arrière du crâne ont été probablement causées par un objet de type marteau.

Les suspects et leur profil

Les enquêteurs ont rapidement identifié deux suspects. Le premier, âgé de 37 ans, a été interpellé le samedi après-midi. Le second, âgé de 30 ans, a été arrêté le dimanche matin. Les deux hommes sont déjà connus des services de police et de justice.

Le plus âgé, sous curatelle renforcée, devait être jugé pour des violences sur la victime. Le second a un casier judiciaire comprenant délits routiers et violences. Les deux hommes ont été placés en garde à vue pour meurtre aggravé.

Les événements tragiques

Les premiers éléments de l'enquête révèlent que les deux hommes se sont rendus au domicile de la victime le 21 août. Ils l’ont forcé à entrer dans le coffre du véhicule de l’un d’eux, avant de l’emmener chez le second suspect. Là, ils ont commis des violences pouvant être qualifiées d’actes de torture.

Après ces actes, ils ont replacé la victime, encore vivante, dans le coffre et l’ont transportée vers le lieu où son corps sera découvert, avant d’y mettre le feu. Bien qu’ils aient reconnu les faits, chacun s’accuse mutuellement d’en être l’auteur.

Conclusion de l’enquête

À l’issue de leur garde à vue, les deux hommes ont été déférés au tribunal judiciaire de Rennes. Ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Le procureur a précisé que le mobile reste à déterminer, mais qu’il ne semble pas lié à un trafic de stupéfiants.