
Une mère de famille de 32 ans a été placée en détention pour le meurtre de son compagnon violent, survenu en 2024 à Mazamet, dans le Tarn. Ce jeudi, des sources proches de l’enquête ont révélé que la jeune femme a avoué avoir abattu son compagnon, Jean-Baptiste Moutassié, d’un tir de carabine dans la tête.
Après l'incident, elle a fait disparaître le corps avec l’aide de son père. Par la suite, elle a signalé la disparition de son compagnon à la police. Les autorités ont ouvert une enquête pour disparition inquiétante, mais n'ont pas cru à l'hypothèse du départ volontaire de la victime, âgée de 29 ans, qui venait de signer un CDI.
Les enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) ont commencé à soupçonner la compagne et ses parents. Mardi, tous les trois ont été placés en garde à vue. La mère a été relâchée sans poursuites, tandis que le père, âgé de 61 ans, a été mis en examen pour « modification de l’état des lieux d’un crime » et « recel de cadavre ».
La mère de famille a expliqué son geste par la violence de la victime à son égard et celle de leurs enfants. Elle a décrit des humiliations quotidiennes, une version corroborée par des témoins interrogés par les enquêteurs. Ces éléments ont renforcé la crédibilité de son témoignage.
Mercredi, les enquêteurs ont retrouvé le squelette de Jean-Baptiste Moutassié dans le lit d’une rivière asséchée, dissimulé sous des pierres. Cette découverte a eu lieu dans une zone montagneuse du département voisin de l’Hérault, où le père de la meurtrière avait transporté le cadavre. Les investigations se poursuivent pour établir tous les faits entourant cette affaire tragique.
Cette affaire soulève des questions sur la violence domestique et ses conséquences tragiques. Les éléments de l’enquête démontrent la complexité de la situation vécue par la jeune femme. Les autorités continuent de travailler pour faire la lumière sur ce drame familial.