Meurtre d'Aboubakar Cissé : Le père du suspect déclare que son fils est « fou » et présente ses excuses

Introduction

Le 28 avril 2025, un drame s'est produit à La Grand-Combe, près d'Alès, marquant la communauté musulmane. Un fidèle, Aboubakar Cissé, a été poignardé à mort alors qu'il priait à la mosquée Khadija. Cet événement tragique a suscité une onde de choc et de nombreuses réactions.

Réactions à l'attaque

Le père d'Olivier Hadzovic, principal suspect, a exprimé ses excuses à la famille de la victime. Dans un enregistrement diffusé par BFMTV, il a déclaré : « Mon fils est fou. C’est 100 % pas normal ce qu’il a fait. » Ces mots révèlent la douleur et l'incompréhension de la famille face à cet acte violent.

De plus, la famille d'Olivier Hadzovic a signalé des menaces de représailles, les poussant à quitter leur domicile. Ne se sentant plus en sécurité, ils ont demandé que ces actes cessent. Cette situation illustre la tension qui règne après une telle tragédie.

Les circonstances du meurtre

Le meurtre d'Aboubakar Cissé a eu lieu lors d'une prière, où il a été lardé de 57 coups de couteau. Ce jeune malien était présent pour faire le ménage avant la prière du vendredi. Cette brutalité soulève des questions sur la situation sécuritaire des lieux de culte.

Trois jours après l'attaque, Olivier Hadzovic s'est rendu à la police italienne. Dans une vidéo qu'il a réalisée, il a insulté la religion de sa victime, ce qui a choqué de nombreux observateurs. La justice a été saisie pour enquêter sur cet acte.

Procédures judiciaires

Un juge d'instruction a ouvert une information judiciaire pour meurtre avec préméditation, en lien avec la race ou la religion. La famille d'Aboubakar Cissé a décidé de porter plainte pour « acte de terrorisme », espérant que le parquet antiterroriste prenne en charge l'affaire. Cette démarche montre leur détermination à obtenir justice.

Les autorités doivent maintenant faire face à la complexité de cette affaire, où les enjeux sociaux et religieux se croisent. La communauté espère que la justice sera rendue rapidement.

Conclusion

La tragédie survenue à La Grand-Combe a mis en lumière des problématiques de sécurité et de tensions communautaires. Les réactions des familles et des autorités sont cruciales pour restaurer la paix et la confiance. L'avenir de cette affaire dépendra de la réponse judiciaire et du soutien à la communauté touchée.