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Meurtre dans une mosquée du Gard : Une minute de silence à l'Assemblée nationale en hommage à Aboubakar Cissé

Publié le : 29 avril 2025

Minute de silence à l'Assemblée nationale

Ce mardi, les députés vont observer une minute de silence à l'Assemblée nationale. Cet hommage est dédié à Aboubakar Cissé, tragiquement tué dans une mosquée à La Grand-Combe. Son meurtrier, Olivier Hadzovic, s'est rendu aux autorités italiennes après les faits.

La présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a exprimé sa décision de rendre hommage à Cissé. Elle a souligné que son assassinat lâche a profondément touché le pays. Malgré l'absence de consensus initial, elle a pris l'initiative d'organiser cette minute de silence.

Réactions politiques et communautaires

Des députés de gauche ont organisé une rencontre à l'Assemblée avec des membres de la communauté soninké. Ils ont exprimé leur indignation face au refus initial de la présidente d'observer une minute de silence. La députée Aurélie Trouvé a critiqué cette décision, affirmant qu'il est essentiel de reconnaître de tels événements.

Marine Tondelier, de EELV, a également insisté sur l'importance de cet hommage. Elle a souligné que la communauté politique devrait se rassembler face à l'islamophobie et que chaque vie doit être valorisée. Le rassemblement à Paris a montré un manque de solidarité entre les partis.

Appels à la justice et à l'égalité

La vice-présidente de la Confédération internationale des associations soninké, Aminata Konaté-Boune, a soutenu la décision d'observer cette minute de silence. Elle a affirmé que c'était une réaction normale face à un acte aussi tragique. Les représentants de la communauté soninké en France ont exprimé leur solidarité.

La militante antiraciste Assa Traoré a posé des questions cruciales sur l'égalité et la valeur de chaque vie. Elle a mis en garde contre la répétition de tels actes si la situation ne change pas. Son appel à la justice résonne fortement dans le contexte actuel.

Critiques envers les autorités

Le député Aly Diouara a dénoncé un discours raciste émanant de certaines autorités. Il a critiqué le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour son manque d'empathie. Son retard à se rendre dans le Gard a été perçu comme un signe d'indifférence envers la communauté musulmane.

Les tensions politiques s'intensifient alors que la situation autour de l'assassinat de Cissé continue de susciter des réactions. Les discours et les actions des responsables politiques sont scrutés par la population, qui attend des réponses concrètes.

Conclusion

La minute de silence observée à l'Assemblée nationale est un moment de réflexion et d'hommage. Elle souligne l'importance de la solidarité face à l'horreur de l'assassinat d'Aboubakar Cissé. La communauté et les responsables politiques doivent travailler ensemble pour combattre l'islamophobie et promouvoir l'égalité.

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