Un an après les Jeux paralympiques, l'ex-joueur de tennis fauteuil, Michael Jeremiasz, se sent trahi. En tant que chef de mission de l’équipe de France, il avait espéré un changement de perception autour du handicap. Malheureusement, une lourde opération à la hanche l’a cloué au lit pendant 45 jours, impactant sa rééducation.
Cette période de convalescence a été marquée par une immense décision après les Jeux olympiques et paralympiques. Jeremiasz a observé que certains athlètes ont sombré dans la dépression. Pendant ce temps, il a continué à faire du lobbying auprès des partenaires, des médias et du gouvernement, mais son optimisme a diminué.
Michael Jeremiasz souligne une décision amère après un été intense. « J’ai vécu une redescente et une année 2025 pourrie », confie-t-il. Cette période a été difficile pour lui, alors qu'il tentait de garder le moral et de soutenir les athlètes. La pression de l’événement a laissé des traces, tant sur le plan personnel que professionnel.
En tant que patron du French Riviera Open, Jeremiasz s'efforce de rassembler les meilleurs joueurs de tennis fauteuil. Cet événement, qui se déroule à Biot (Alpes-Maritimes), est une occasion de célébrer le sport malgré les défis. Cependant, le vide ressenti durant les Jeux reste présent.
Bien qu'il n'ait pas été athlète durant les Jeux, Jeremiasz évoque un grand vide. Ce sentiment de perte est lié à son engagement envers le mouvement paralympique. La passion pour le sport et la lutte pour la reconnaissance des athlètes handicapés sont au cœur de son combat.
Il se demande comment transformer cette décision en motivation pour aller de l’avant. La lutte pour une meilleure visibilité des athlètes handicapés est cruciale. Chaque événement comme le French Riviera Open est une étape vers ce changement.
En somme, Michael Jeremiasz incarne la résilience face aux défis. Malgré les déceptions et les blessures, il continue de se battre pour le handicap et le sport. Son engagement est une source d'inspiration pour de nombreux athlètes. L’avenir, bien qu’incertain, reste plein d’espoir pour le mouvement paralympique.