Le 4 février 2025, des salariés de Michelin ont manifesté devant le siège de l'entreprise, après un long processus de négociation. Ce mouvement a été motivé par la fermeture annoncée des sites de Cholet et Vannes. Alain Robbe, directeur des relations sociales France, a commenté cette situation délicate.
Les négociations ont été marquées par des échanges intenses concernant l'accompagnement des 1 254 salariés concernés. Ces fermetures ont été annoncées suite à un ralentissement des activités du groupe. Alain Robbe a souligné l'importance d'un dialogue social constructif durant cette période difficile.
Près de 150 salariés ont déjà exprimé leur intérêt pour une mobilité interne. Un accompagnement extra-financier est prévu pour aider à la recherche d'emploi pour les conjoints. Par exemple, une personne mariée avec deux enfants pourrait recevoir jusqu'à 49 000 euros d'indemnités.
Outre l'accompagnement de fin de carrière, les indemnités de départ ont été présentées. Un agent de 47 ans avec 20 ans d'ancienneté pourrait recevoir 95 620 euros. Ces montants sont considérés comme très compétitifs par rapport aux PSE en France, avec une augmentation significative de 34 % des indemnités.
Cependant, les syndicats expriment des inquiétudes. Christophe Villate, représentant CGT, a qualifié les offres de décevantes. Il estime qu'elles ne suffisent pas à aider les salariés à se reconstruire après la fermeture des sites.
Les représentants syndicaux ont jusqu'au 24 mars pour accepter les propositions de Michelin. Toutefois, la situation semble tendue. La CGT prévoit de se réunir pour discuter des prochaines étapes, mais les premiers retours ne sont pas encourageants.
Christophe Villate a déclaré que les négociations actuelles sont loin de répondre aux attentes des salariés. Le climat est tendu et les discussions sur l'avenir des employés sont à l'ordre du jour.
La situation des salariés de Michelin est complexe et délicate. Les fermetures des sites de Cholet et Vannes ont engendré des mobilisations et des négociations difficiles. Les indemnités proposées, bien que compétitives, ne semblent pas satisfaire les représentants syndicaux. L'avenir des employés reste incertain.