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Les États-Unis tentent de déporter de nombreux migrants de pays tiers. Voici quelques destinations possibles.

Publié le : 14 mai 2025

Introduction

Le président américain Donald Trump a promis aux électeurs que son administration poursuivrait des déportations massives si il était réélu. Actuellement, les États-Unis explorent des options pour expulser des migrants vers des pays tiers, ce qui soulève des questions sur le respect des principes internationaux.

Les principes en jeu

Les organisations de défense des droits des réfugiés affirment que les États-Unis ignorent les engagements internationaux en matière de protection des migrants. En particulier, le principe de non-refoulement interdit de renvoyer des migrants vers des pays où leur vie ou liberté serait menacée.

Les décisions judiciaires récentes ont mis en lumière ces préoccupations, alors que l'administration Trump a relancé des programmes controversés. Les migrants, souvent vulnérables, se retrouvent dans des situations précaires, exposés à des violations des droits humains.

Les pays impliqués

Actuellement, le Costa Rica a accepté de recevoir environ 200 migrants, dont des enfants, expulsés par les États-Unis. La plupart d'entre eux reçoivent des permis temporaires pour demander l'asile ou quitter le pays. Cependant, les détails des accords entre le Costa Rica et la Maison Blanche restent flous.

Le président Rodrigo Chavez a justifié cette coopération en soulignant l'importance économique des relations avec les États-Unis. Des organisations comme Refugees International dénoncent un possible échange qui pourrait faciliter des violations des droits de l'homme.

Les expulsions vers Panama

En février, environ 300 migrants ont été envoyés au Panama, souvent sans préavis. Les migrants ont été transférés dans un centre improvisé après avoir été retenus dans un hôtel. Bien que certains puissent demander des permis humanitaires, beaucoup ont été immédiatement renvoyés vers leur pays d'origine.

Le Panama a conclu un accord avec les États-Unis pour gérer les flux migratoires, mais les conditions de cet accord restent floues. Les critiques soulignent que ces mesures ne font qu'aggraver la situation des migrants en transit.

Les perspectives inquiétantes

Des discussions ont eu lieu concernant l'expulsion de migrants vers des pays comme la Libye, connue pour ses traitements brutaux des migrants. Ces projets ont été qualifiés de dystopiques par des organisations de défense des droits humains, mettant en avant les conditions inhumaines dans les centres de détention libyens.

De plus, des pourparlers sont en cours avec Rwanda pour accueillir des migrants déportés. Cependant, le gouvernement rwandais a été critiqué pour ses violations des droits de l'homme, ce qui soulève des doutes sur la sécurité des migrants dans ce pays.

Conclusion

Les efforts des États-Unis pour déporter des migrants vers des pays tiers soulèvent des questions éthiques et juridiques. En ignorant les principes de protection des réfugiés, l'administration Trump risque d'aggraver la situation des migrants vulnérables. L'avenir de ces politiques reste incertain, mais les implications sont déjà préoccupantes.

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