Les tentes de ces migrants sont installées en contrebas du quai Bourbon, sur l'île Saint-Louis. La préfecture de police de Paris a annoncé que l'évacuation des jeunes migrants, présents sous des tentes depuis leur expulsion de la Gaîté lyrique, « peut avoir lieu ». Cette décision fait suite à un jugement du tribunal administratif.
Le porte-parole de la préfecture a précisé : « Nous sommes confirmés et l’évacuation peut avoir lieu ». Selon le juge, l’installation de tentes sur les quais de Seine représente un risque pour la sécurité des occupants et des passants. Les conclusions contre le préfet de police ont été jugées mal orientées.
Le 18 mars, les forces de l’ordre sont intervenues à la Gaîté lyrique, une salle de spectacle municipale. Cette dernière était occupée pendant trois mois par environ 450 jeunes migrants qui réclamaient un hébergement. Ils affirmaient être des mineurs, mais leur statut a été contesté par la mairie et la préfecture.
Après leur expulsion, les jeunes se sont déplacés vers les quais de Seine, à hauteur de l’île Saint-Louis. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a noté dans un arrêté que « plus de 250 personnes et près de 140 tentes » sont installées illégalement, ce qui constitue une « occupation illicite ».
Cette occupation illégale comporte des risques avérés pour la salubrité publique et la santé des occupants. La préfecture a souligné que la situation nécessite une intervention rapide pour protéger les individus concernés et les riverains.
Il est essentiel de garantir la sécurité et le bien-être de tous. L’évacuation vise à réduire les dangers liés à cette situation précaire. Les autorités locales doivent agir avec diligence pour assurer une solution appropriée.
En résumé, l'évacuation des jeunes migrants installés sur les quais de Paris est désormais confirmée. Les autorités doivent prendre des mesures pour résoudre cette situation complexe tout en veillant à la sécurité des personnes concernées. La réponse des autorités sera cruciale pour l'avenir de ces jeunes migrants.